mercredi 21 avril 2010

[Pas une vidéo] Errrrr...

Je vous expliquerais bien ce qui fait que je poste moins là, mais... Bon, comment vous dire...

dimanche 18 avril 2010

[Pas une vidéo] Dan The Man

Oui, c'est gratuit, c'est moche, c'est dégradant même. Mais franchement, avouez que c'est drôle; et que ça donne une suite intéressante aux conte de fées...

jeudi 15 avril 2010

[Pas une critique] Gorillaz - Plastic Beach

Attention, spoiler : Plastic Beach est un album complexe. Normalement, je vous mets juste la pochette et un clip pour faire une chronique, là, je suis obligé de mettre ça.


Ça, c'est un "sampler" mixant 8 des 16 titres de l'album, et probablement les plus représentatifs de ce capharnaüm. Dans l'ordre (avec position sur l'album), l'intro "orchestrale" (1), Superfast Jellyfish (6), To Binge (14), Stylo [premier single] (5), Rhinestone Eyes (4), On Melancholy Hill (10), Welcome To The World of The Plastic Beach (2) et Plastic Beach (13). J'ai mis les numéros de piste pour vous faire comprendre que l'album à encore moins de cohérence que ce mix. Oui, c'est le bordel. Et c'est autant le principal avantage que le plus gros inconvénient de cet album.

Je remets dans le contexte : je suis un grand fan de Gorillaz depuis le premier album. Le dernier en date, Demon Days était censé marquer la mort du groupe, en même temps qu'un de ses membres imaginaires (à savoir la gamine asiatique Noodle). Et subitement, y'a quelques mois, Damon Albarn annonce que le "groupe" sortira encore au moins deux albums : celui-ci, et la BO d'un film autour d'eux. L'explication à l'écoute de ce dernier album : l'idée de la fameuse Plastic Beach a dû inspirer Albarn si fort qu'elle a donnée à elle toute seule naissance à cet album.


L'idée de ce lieu paumée au milieu de la mer et fait de tas de détritus devient assez métaphorique de l'oeuvre qu'elle a inspirée. Pas que Plastic Beach soit une poubelle, mais il semble être fait de bric et de broc musicaux pioché ça et là ces quarante dernières années (avec une prédominance très 80's quand même) saupoudrée de guests allant de Snoop Dogg à Lou Reed en passant par d'obscurs chanteurs punk anglais ou leur vieux pote de De La Soul. Cet album reste néanmoins dans la dichotomie d'être à la fois l'album le moins imperméable, mais le plus difficile à accrocher de Gorillaz.

Moins imperméable parce qu'au bout de trois albums, on est quand même sérieusement en terrain connu et parce que celui-là est peut être plus constellé de futurs singles imparables (Stylo, Superfast Jellyfish, Rhinestone Eyes, les planants Empire Ants et On Melancholy Hill pour citer ce qui me semblent évidents). Plus difficile à accrocher, parce qu'aux premières écoutes, le globiboulga est franchement indigeste. L'enchainement du rap arabisant White Flag avec la cold-wave de Rhinestone Eyes puis le quasi "Gnarls Barkley's Crazy" de Stylo surtout, en tout début d'album, à tendance à repousser franchement.

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Faut-il sans doute comprendre le concept de cet album et fouiller dans Plastic Beach comme ces gens qui fouillent dans les poubelles de supermarché. À savoir mettre de côté les titres qui sentent le frelaté (d'après moi toujours, je citerais surtout Welcome To The World of The Plastic Beach et Sweepstakes) et se faire un festin du reste. Reconnaissant au moins à Gorillaz de proposer, encore une fois, quelque chose de frais, innovant et vraiment intéressant, hors des attentes actuelles. Et mes Dieux merci, de prendre le contre-courant de cette mode de la techno pourrie dans toute les sens (voir le premier extrait du prochain Scissor Sisters)...


Au final : y'a à boire et à manger sur la Plastic Beach. Moins abouti que Demon Days, l'album, au final plus pop, contient paradoxalement plus de pistes imparables. Un instantané intéressant d'une époque, et une nouvelle direction intéressante pour le projet de Damon Albarn, soit… Mais un bon album peut rester un Gorillaz décevant.

"Plastic Beach" de Gorillaz, 16 pistes (56:54) sorti le 8 mars 2010 chez EMI, 10€ - Lien Spotify

lundi 12 avril 2010

Every night I lie awake

J'ai du mal à m'endormir en ce moment. Je me pose pas mal de questions… Bien sûr, sur beaucoup de sujets qui n'ont et n'aurons pas de si tôt leur place sur ce site puisque je ne suis pas là pour parler de ma vie. Et dans un sens… Je m'en pose sur vous. Votre présence m'intrigue. Devant le grand déballage du bordel qui occupe ma tête, je me demande si l'un ou l'une d'entre vous y trouve son compte… Ceci n'est pas un skyblog, parce que je ne veux pas en faire un déballage de mon exsistance et de ses péripéties, plus me comporter comme un "ami" qui veut vous faire découvrir des choses, partager son opinion sur certain sujet, débattre avec vous. Et même si la discussion peut sembler à sens unique par moment, je sais que vous êtes toujours là. J'ose donc en déduire que ça ne doit pas être que pour me faire plaisir.

J'essaie tout de même de ne pas trop m'appesantir sur un sujet, de varier les choses pour que vous ailliez toujours un petit truc à picorer, à passer a vos potes, à vous indigner si vous voulez. Essayer de provoquer une réaction. Je me demande si les trucs comme les petites fictions que j'ai essayé de caser présentent le moindre intérêt pour vous… Est-ce que vous lisez tout ? Vous picorez dans les articles si vous trouvez des sujets intéressants… ?

Écrire peut être une drôle de gymnastique qui nécessite un entraînement. Dans les premiers jours d'avril, il me fallait trois heures pour écrire mes quelques posts du soir. Plus qu'une désormais, et sans trop forcer. Mais… C'est une sensation agréable. Ça vient sans forcer au moins… Même si j'essaie de ne pas casser le rythme.

Et vous, lecteurs, vous avez des blogs ? N'hésitez pas à les présenter dans les commentaires. Pas juste mettre le lien, rajoutez au moins un petit mot de présentation. Je vous rajouterais à la petite liste sur votre droite s'il me plaît bien… 

Enfin. Je sais que dans un sens, je fais le contraire de ce que je dis, puis ce que je suis précisément en train de raconter ma vie. J'en suis conscient au moins… Mais comme tout ce que vous pouvez lire ici, c'est un de ces instantanés que je voulais partager avec vous. Sans trop savoir pourquoi. Sur ce, je retourne essayer de dormir.

[Pas un bruit] Amen Birdman - Battle 79

Ca commence comme du métal des années 80 mâtiné de funk, ça se termine comme l'enfant illégitime de Phoenix et Justice et c'est mon petit coup de coeur du week-end : Amen Birdman. Pour être franc, je ne suis même pas arriver à trouver la moindre info sur eux, alors fuck it : ça s'apelle Battle 79 et ça fait du bien aux oreilles.

dimanche 11 avril 2010

Nolife, IG Mag : La revanche des geeks (2/2)

Soyons francs : les nerds sont gâtés. Ces dernières années sont enfin apparus en France deux médias traitant notre culture avec respect et intelligence. Comptez vos portes-bonheur : c'est quasi unique dans le monde.
Je pense que la majorité d'entre vous est déjà familière avec Nolife. Chaine musicale n'émettant que sur les bouquets ADSL, elle s'est spécialisée dans la diffusion de clip japonais et de programmes concernant la culture nippone en général, d'émission traitant de l'actualité et de l'histoire du jeu vidéo et de séries réalisées par la jeune garde de la scène des courts métrages, issus des conventions et d'internet. Pour toute une génération dont je fais fièrement partie, Nolife assure le service d'être "notre" télé, celle de cette génération PC, Manga et Internet, service que Game One a arrêté d'assurer depuis son rachat par MTV.

Forcément, en visant directement le public des "Otaku", la chaîne s'expose à une critique virulente et quasi permanente, même et surtout de la part de ses téléspectateurs les plus fidèles (comme un tour sur ses forums pourra surement vous en convaincre). Mais même eux sont obligés de reconnaitre son rôle et sa nécessité. Sauf que. Fondé sur la passionaria et les fonds de ses deux créateurs, Nolife a vivoté difficilement des mois durant avant d'être tiré du trou par Ankama, éditeur du jeu Doffus et employeur de Maliki entre autres. Aujourd'hui, pour survivre, Nolife dépend des dons des utilisateurs, par un système d'abonnement sur le site qui permet de voir toutes les émissions de la chaîne en rattrapage.

Pourquoi pas de la pub ? La réponse est très simple. La pub s'obtient en montrant des chiffres d'audience officiels. Les chiffres d'audience s'obtiennent par médiamétrie. Médiamétrie a refusé de mesurer les audiences des bouquets ADSL jusqu'ici. Pourquoi ? Très simple là aussi. Vu la chute drastique de l'audience des "chaînes historiques" depuis l'ouverture de la TNT, TF1, M6 et compagnie ne voulaient pas voir le schéma se reproduire. Car qui dit plus de chaînes dit moins d'audience puis ce qu'elle est divisés en plus de parts, dis moins de revenus publicitaires… Et vous voyez où ça mène. Ils ont donc fait pression pour retarder ce compte le plus possible, poussant une chaîne comme Nolife les orteils dans le précipice.

Tout ça pour dire que Médiamétrie fera le compte dès cet été, et que Nolife pourra donc avoir de la pub à partir de ce moment. En attendant, elle vit encore sur les dons de ses téléspectateurs. Et ça serait vraiment con qu'elle claque à quelques mètres de la ligne d'arrivée. Donc : soutenez là. Mais nos amis d'Ankama ne font pas que sauver le projet le plus ambitieux de la culture geek française : ils ont aussi crées un magazine. Et celui-là, je suppose qu'un bon nombre d'entre vous l'ont raté jusqu'ici.


"IG" (abréviation de "in game", expression de jeu de rôle pour différentier les actions dans la partie des actions entre les joueurs), sous-titré "L'esprit du jeu", en est à son septième numéro bimensuel, et viens donc de franchir avec succès la barre de l'année. IG peut vous sembler cher. À 8,50 € le numéro, pour un magasine parlant de ce sujet, cela peut même vous sembler hors de prix. Mais il y a de bonnes raisons à ça.

Déjà, chaque numéro d'IG est un très bel objet. Couverture réalisée par de grands artistes du domaine, contenu imprimé sur du papier de très bonne qualité, chaque numéro dépasse allègrement les 250 pages sans la moindre pub. La rédactrice en chef, Ruth Steen, avait déclaré vouloir en faire un magazine qu'on lit aux toilettes avant de le ranger dans la bibliothèque. Mission accomplie, car c'est bien là l'autre chose qui justifie son prix : son contenu. De longs dossiers très complets et détaillés détaillant l'histoire d'une saga, d'un genre, d'un développeur, d'un personnage ou d'une console, des interviews sans concessions avec les créateurs des jeux du moment ou des petites mains de l'ombre, des analyses sociologiques…

IG ne traite pas tant le jeu vidéo comme un loisir que comme un médium sérieux, comme on traiterait le cinéma ou la musique. Et essaye d'expliquer, de répertorier et de décoder son histoire et sa mythologie. En ça, c'est un objet vraiment étonnant, qui pourra satisfaire le joueur passant 15 heures par jour sur son PC, mais où même sa mère pourra apprendre des choses sans être assaillie de jargon incompréhensible. Du fait de l'absence de pub, IG ne vit, lui aussi, que des ventes de numéro et d'abonnement. Le numéro actuel revient entre autres sur l'histoire des sagas Final Fantasy et God of War, sur la vie du père de Mario ou sur le marché des bornes d'arcade au Japon. C'est passionnant de bout en bout et mérite vraiment que vous lâchiez un billet de dix dans votre maison de la presse ou sur le site d'Ankama.

À se plaindre d'être toujours à la bourre en France, il serait vraiment dommage de ne pas soutenir ce genre d'initiatives. Les concerts de J-Music se multiplient déjà à Paris et même dans les grandes salles en région, et Nolife n'y est pas étranger. Donc, jetez un œil sur Nolife et IG, meilleurs baromètres du fait que, parfois, notre culture peut être comprise.

[Pas une vidéo] Patrick Jean – Pixels

Encore une petite vidéo, mais cette fois, on se rapproche plus d'une œuvre d'art. Quand des pixels attaquent New York, ça donne cette petite perle graphiquement absolument bluffante. Enjoy !

[Pas un clip] [Kitch Time !] Freezepop – Less Talk More Rokk

On donne le coup d'envoi de ce dimanche de geekerie avec un clip bien kitch, certes, mais par un groupe portant haut les couleurs de la "chiptune" (écoutez quelques extraits au hasard sur le lien, là, tiens), art de faire de la musique électronique avec le matériel le plus ancien et rudimentaire possible (même si les puristes vous diront que ça n'en est pas). Attention, cette chanson date bien de fin 2007, contrairement à ce que tout pourrait laisser croire, mais le rythme et la bonne humeur de Freezepop ne peuvent être que communicatifs. Less talk more rokk, god dammit !

samedi 10 avril 2010

[Pas de l'actu] Là, c'est plus vraiment drôle.

Bon, j'hésite entre deux articles, un léger et un plus grave. Et comme je ne sais vraiment pas par lequel attaquer et que j'ai peu de temps ce soir avant de devoir aller trouver un maigre repos, on va faire comme tout grand chroniqueur qui se respecte ferait. Pile, Nolife et IG Mag, face, Guillon et Porte.

…Bon, ben on parlera de geekeries dimanche, alors.

Vous pouvez me traiter de parano, sans avoir foncièrement tord, d'ailleurs, très probablement. Mais voici une liste d'événements arrivés ces trois quartes dernières semaines. Voyez si vous repérez une sorte de… Mouvement.

Stéphane Guillon, célèbre chroniqueur du matin, se fait violemment redresser les bretelles par la direction de France Inter pour une chronique, certes violente, mais néanmoins juste sur le fond, envers le ministre Eric Besson. Outre quelques remarques subalternes sur son physique, la chronique expliquait surtout à quel point Besson avait, petit à petit, fait le jeu du front national ces dernières années et était, probablement, en partie, responsable de leur remontée aux dernières élections. Naturellement, Guillon n'y va jamais de main morte. Résultat : le président de Radio France, Jean-Luc Hess, s'est fendu d'excuses publiques. Fun fact : y'a quelques mois, Besson faisait un joli doigt d'honneur directement adressé à une caméra de Canal +... Où Guillon officie aussi.

Didier Porte, autre chroniqueur d'Inter, s'est pris un procès aux fesses par l'animateur producteur (acteur comique rediffuseur) Arthur suite à un papier dans le journal Siné Hebo. Porte s'hallucinait (à juste titre) que là où de très bons comiques tournaient sur des petites scènes depuis des années et des années, Arthur était arrivé à s'acheter une carrière avec les fonds de tiroir de Boon et d'Elmaleh. Porte reproche surtout à Arthur de se l'être acheté avec l'argent du service public, puis avec les émissions pourries d'Endemol.

Siné Hebdo justement, hebdo satirique se voulant en concurrence avec Charlie Hebdo et Le Canard Enchaîné, met la clé sous la porte après un an et demi. Le journal était notoirement vulgaire, assez violent et provocateur, mais ouvrait surtout une porte aux chroniqueurs qui ont été jetés des autres journaux, créant une tribune totalement libre. Qui va donc se clore dans quelques semaines avec trois procès aux fesses.

Et (bon, dans une moindre mesure) Jean-Marie Bigard, invité de Patrick Sébastien samedi soir sur France 2, a reçu une jolie lettre du CSA demandant de ne pas faire son sketch avant 22H et sans l'accompagner d'une signalétique "interdit au moins de douze ans", créant donc un intéressant précédent dans le domaine. Certes, c'était le (fameux ?) sketch du "lâché de salopes" (écrit par Laurent Baffie), mais tout de même.

…Encore une fois, je suis peut-être parano. Mais les trois premiers exemples surtout me font allumer un triple warning rouge clignotant. Certes on ne peut pas vraiment parler de censure pour l'instant, mais de tout temps, on a eu le droit à la parodie. C'est un droit qui remonte aussi loin que la Comedia Del Arte, que Molière, que La Fontaine, et même au Louvre vous trouverez des caricatures sur certains murs. Et non, elles n'étaient pas plus fines. Dans un univers médiatique comme le nôtre où nous sommes de plus en plus insensibilisés aux télés-réalités eugénistes, à la marchandisation de la mort et de l'amour, je ne vois pas trop ce qui serait choquant dans le sketch de Bigard, encore moins dans les caricatures de Porte ou de Guillon.

À moins, bien sûr, qu'on essaie de faire taire les voix qui gênent. Quand Guillon parle de la monté du FN ou des frasques de Dominique Strauss-Kahn, quand Porte allume Arthur sur ses salles vides ou sur les frasques de Sarkozy, et quand des gens comme Siné laissent tout ce beau monde l'ouvrir en faisant bras d'honneur aux patrons de presse sécuritaire, c'est encore plus efficace de les décrédibiliser en les attaquant à coup de procès ou de fausse indignation que de les censurer. Comme si ce qu'ils faisaient dépassait subitement les bornes. Alors que non, les bornes sont toujours les mêmes.

Ce sont juste certaines sensibilités qui ont évolué dans le mauvais sens. De plus en plus restrictives, dans le sens où un mot hors de ces clous "politiquement correct" peut désormais valoir licenciements ou cour d'assise…

Je ne sais pas. Je suis peut-être parano… Mais y'a quelque chose qui me gêne.

[Pas un clip] [Kitch Time !] Meat Loaf - I would do anything for love

Allez, après Pink Floyd l'autre jour, on refait un petit tour dans la machine à remonter dans le temps, direction 1993 avec un clip réalisé par Micheal Bay, réalisateur d'Armageddon, Transfor… NON ! NON RESTEZ ! SANS DÉCONNER ! Y'a que très peu de choses qui explosent dans celui-là, promis ! Donc, 1993 sur une chanson de Meat Loaf, alias la "power balade" ultime. Essayez de ne pas chanter sur le refrain. Sérieusement. Je vous mets au défi.

[Pas une image] It's getting hot in here…

"Hey, je connais un coin super chaud pas loin d'ici, ça te dirait de venir avec ta copine… ?"

vendredi 9 avril 2010

[Pas une vidéo] Spécial "État critique et plat de roastbeef aux trois poivres"

Avant que vous commenciez à lire : ces vidéos sont en anglais et un bon, grand niveau d'anglais parlé est nécessaire. Je ne déconne pas. Vous n'allez rien piger et me haïr si vous les regardez sans. Mais si vous l'avez, oh boy, you're in for a treat. D'accord ? Bien, parlons maintenant de ceux qui sont pour moi, dans chaque domaine, les meilleurs et plus drôles critiques qu'il soit, et ceux que j'espère vraiment arriver à égaler à terme dans les podcast. À mon sens.

Ben "Yahtzee" Croshaw est australien, et il lui a suffi de publier deux vidéos sur YouTube pour avoir un gros contrat avec le site The Esacapist et démarrer une carrière qui l'amène aujourd'hui à une carrière de romancier et chroniqueur connu et honnoré, à avoir ouvert un "Mana Bar" près de chez lui et d'avoir une émission de télé sur le point d'être diffusée. Pas mal, pour un type qui parle de jeux vidéo à toute vitesse. Sa chronique s'appelle Zero Punctuation, et ce nom n'est nullement usurpé. Disons clairement que si vous arrivez à piger celle-là, les autres seront du gâteau. Et si vous riez devant ce "test" de Bayonetta sauce Yahtzee, mangez vous les 138 épisodes, parce que ce mec est exceptionnel.



Représentant Chicago USA, Douglas Walker, alias "Ce mec avec les lunettes" (du nom de son site) ou "The Nostalgia Critc" s'occupe pour sa part de disséquer les films et séries que nous avons aimé quand on était jeunes. Simplement en usant des extraits du film, d'une caméra posée face à lui et de son extraordinaire style, il arrive à installer les codes d'un humour finement trash, mais qui tape toujours juste. Je vous ais sélectionné celle de Twister mais encore une fois, si le style vous plaît, allez voir les autres, vous ne le regretterez vraiment pas.


Et enfin, de nos voisins d'outre-Atlantique, Charlie Brooker (et sa tête de "morse pédophile", c'est lui qui le dit) a roulé sa bosse des années en tant qu'auteur et producteur de télévision avant d'en être le meilleur, plus averti et plus féroce critique. Aujourd'hui animateur de ScreenWipe (sur la télé), NewsWipe (sur le traitement de l'actu), GamesWipe (sur les jeux vidéo) et de You Have Been Watching (quiz show déjanté sur la télé), Brooker est juste à mon sens un des auteurs comiques les plus informatifs et doués de sa génération. Ses émissions (diffusés sur la BBC, oui, la télé publique donc) sont d'ailleurs de véritables modèles, et pour preuve, ce "Screen Wipe Guide to TV" explique combien coûte, se crée et se fait une émission de télé et pourquoi les animateurs finissent tous par devenir des enfoirés mégalos. Spoiler : ça n'est pas glamour. PS : il bosse pour Endemol. Et est arrivé à les convaincre de tourner une série de zombies ultra-gore dont il est auteur, "Dead Set", dans les locaux de Big Brother et avec l'animatrice anglaise. Respect.

[Pas un clip] K's Choice - Come Live The Life

Si vous ne connaissez pas K's Choice, un des meilleur groupes européens de ces vingt dernières années, faites votre Bon Dieu de culture. Et maintenant, régaliez-vous de leur dernier magnifique clip. Un grand bol d'air.

100

Hey, c'est le centième post ! Yay !

…Bon, ok, ça, c'est fait.

Bon plus sérieusement, je vais quand même en profiter pour vous raconter cinq anecdotes amusantes (enfin, qui moi m'amusent) sur les statistiques de ce blog. Et assez révélatrices, à mon sens, d'un certain état d'esprit général du net (ouais, j'y vais en prétendant carrément que je suis un baromètre du net, je suis comme ça, le Mickael Vendetta de la blogosphère. Just josh'in ya, of course).

1 | OMGFFS §§§ WALL OF NUMBERS ! – Le blog est ouvert depuis le 30 juin dernier (soit 284 jours), ce qui nous fait déjà une moyenne pas réjouissante d'un post tous les trois jours seulement (mais hey, j'essaie). Pendant cette période, vous avez été 3 572 visiteurs à venir nous voir 5 022 fois, passant en moyenne 1 min 16 par visite. Un rapide calcul sur les périodes "actives" du blog nous apprend que vous serez au moins une trentaine à lire aujourd'hui ces lignes. Coucou les gens !

2 | MY FAVORITE GAME – L'article le plus lu du blog est, de très loin (de plus de 2 000 visites d'avance presque autant que la page de garde) est celui-ci. Deux vidéos d'Ane Brun, grande chanteuse s'il en est, mais surtout une photo de cosplay de Bayonetta. Ouaip'. Début janvier, je pouvais avoir jusqu'à 74 visites par jour sur le blog juste pour une pauvre image de dominatrix en latex chopée sur Kotaku. Trafic whores, voilà ce qu'il vous reste à faire.

3 | DID YOU GET IN THE GOOD ONES ? – La suite du classement est assez étonnante aussi. L'article sur le catch est assez largement deuxième, preuve que je me plante visiblement pas mal sur mes lecteurs.  Suivent le lien vers cesmes.fi (wtf ?), la critique de The Resistance de Muse (j'en connais qui cherchant les liens megaupload; sorry boys !) et l'article récent sur Spotify (qui à causé sa pointe absolue de visite quotidienne au blog mardi à 160… Aurait-il été linké ?) dans un mouchoir de poche. Heureusement, juste derrière, ma sélection de pages avec des filles à poil. Ouf.

4 | AROUND THE WORLD AROUND THE WOOOORLD – Sans surprise, vous êtes Français pour plus de la moitié, mais aussi principalement (par ordre d'importance) Américains (?), Canadiens, Suisses, Belges, Allemands et Anglais. Le Pas Skyblog marche aussi pas mal au Brésil et au Maroc, allez savoir pourquoi. Coucou tout spécial à l'unique visiteur du Quatar, de Monaco, du Paraguay et de Panama. Je crois qu'on est activement lu par Carmen Sandiego.

5 | WORDS DON'T COME EASY – Les mots clés les plus usés, outre le titre de ce blog et le pseudo de votre serviteur sont "Skyblog de catch" (encore une fois, bonjour les déçus), www.cesmes.fi (encore ?), skyblog (quelle ironie), "les catcheur et les intro", "muse critique", "muse skyblog" et, fatalement, "bayonetta". J'aimerais quand même avoir les adresses ip des gens qui sont venus ici par "zoom sur jolis nénés tout doux", "video de betauvene", "randy orton hyperactivité des epaules" ou "josianne nutritionniste". Google : parfois, ça fait peur.

Voilà, rassurez-vous, je ne recommencerais pas. Promis. Avant la 500e note. 

mercredi 7 avril 2010

Total White-out

Aaaah, merci Jack White. Merci mille fois, du fond du cœur. J'étais sur le point de rendre feuille blanche ce soir, pas d'inspi, pas de sujets intéressant, fatigué, quand soudain sur mes flux rss apparaît ça, directement tiré de l'excellent blog de tonton Zegut (je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans et ceux qui n'écoutent pas RTL2 ne peuvent pas connaître) :

"A l’occasion de la sortie de l’édition spéciale NME, Le leader de The White Stripes, Raconteurs et Dead Weather a fait du Net son principal ennemi.
"Je vis et travaille toujours comme si internet n’existait pas, et le vis comme une nuisance," "Internet est un outil incroyable pour beaucoup de choses, mais c’est en complète opposition avec l’Art de la musique."
White ajoute qu’il l’utilise parfois, même si ça l’ennuie."

…Non, vraiment, merci mille fois, Jack, de me permettre de sortir mon AK-47 pour atomiser ta petite gueule de groupailleur en série avec un tel professionnalisme qu'il ne restera bientôt que les copeaux calcinés de ta triste carcasse.

Alors, reprenons. John Anthony White III, pardon, Jack White, membre formateur des White Stripes avec sa sœur ou femme ou copine enfin bref, même eux savent plus, de The Raconteurs, de The Dead Weather avec la chanteuse des Kills et le bassiste de QOTS (excusez du peu), sur le point de démarrer une carrière solo et je vais arrêter son CV là parce qu’on va m'accuser de tirer à la ligne, considère qu'Internet est en opposition avec l'art de la musique.

Sale. Putain. D'hypocrite.

Sans même parler des promos extensives et du tintamarre (plutôt m'émasculer qu'utiliser le vocable buzz) que White a organisé pour chaque nouveau groupe qu'il crée (tout les trois à six mois), l'ami Jack sait très bien en se regardant cinq secondes dans la glace qu'il doit énormément, mais ÉNORMÉMENT de sa popularité au net. Qu'on le veuille ou non, la musique de groupes comme White Stripes ou The Raconteurs reste une musique de niche. Il n'y a jamais que "Seven Nation Army" qui à eu un peu de passage radio, et non ça n'est en rien un signe de qualité, mais c'est un signe de communication et surtout de vente. Les radios passent ce qui se vend et qui est rock ou pop, c'est pour ça que même un groupe comme System Of A Down a fini par passer sur Virgin Radio.

Disclaimer avant la suite de cet article. L'auteur ne considère pas SOAD comme un groupe de métal. Les radios FM si. Accessoirement, l'auteur aime bien Jack White. Il a un DVD des Whites Stripes, a acheté le premier album des Raconteurs et quelques titres des Dead Weather et a trouvé ça très bien comme tout le monde, mais merde. Non, Jack, tu ne "travailles toujours comme si internet n’existait pas", car tu as des sites internet très bien entretenus pour chacun de tes groupes, que tu as déjà mis des titres en exclu sur le net avant la sortie des albums, que tes albums sont en ventes sur iTunes. Tes clips ne seraient pas en ligne sur ta chaîne YouTube officielle. Et ne prétends pas que c'est le choix de ta maison de disque : ça ne l'est pas.

Quand je pense qu’il y'a même pas trois mois, j'ai vu sa gueule en pleine page avec marqué "Je suis très honoré d'être l'artiste de la décennie pour RollingStone" (n° 17 de janvier 2010, page 54 et d'autant plus amusant qu'on apprenais quelque jours plus tard que le "vrai" RollingStone US à nommé Kayne West à ce poste), mais au secours. L'artiste de la décennie nie et voit comme gêne sa plus grande évolution. Visiblement au moins, tu t'accommodes très, très bien des nuisances. Alors, dis-nous Jack, tu es maso ou hypocrite ? Ton choix, hein.

Oui, je tape fort, et totalement dans le vide vu que c'est pas comme s'il en saura quelque chose un jour, trop occuper qu'il est à créer un nouveau groupe je suppose (et surtout pas à lire mon blog, merci). Mais je suis abasourdi quand je vois ça. Des gens comme Lily Allen, qui à fermé ses comptes Twitter, MySpace (qui l'a fait signer à la base) etc du jour au lendemain en octobre pour cause de fans qui lui demandaient un peu trop de comptes sur ses positions sur certains points avant de revenir la queue entre les jambes sur son twitter le mois dernier. Oui, Lily, t'es passée pour une conne. Ou entre des gens comme le chanteur de Muse et grand DIEU, ne me lancez pas sur ses explications techniques à deux ronds comme quoi limiter le net en débit est le meilleur moyen de sauver ces bénéfices.

Cette tendance à cracher dans la soupe, à mordre la main qui les nourrit (et dans le cas d'Allen ou dans une autre mesure de White, les à propulsé là où ils sont) est hallucinante et pour l'instant semble quasi-réservé au milieu musical. De deux choses l'une : soit vous vous fouettez de votre public pour tenir ce genre de propos et continuer à user du net aussi intensivement pour vos petits coups de com foireux, soit vous vous retirez intégralement de la façade légale et officielle du réseau. Ce que vous ne ferez de toute façon pas, trop conscient du manque à gagner que cela représenterait.

J'ai lu une phrase de Brian Molko, leader du groupe Placebo que j'aimais énormément, il y a quelques mois de ça. Cette phrase disait grosso modo qu'ils se sont séparés de leur batteur, Steve Hewitt, pour cause de "désaccord sur la direction à donner à la marque Placebo". Voilà ce qui à mon sens bien plus "est en complète opposition avec l’Art de la musique". La traiter comme une putain de marque de lessive, à rendre son dernier album plus joyeux pour mieux plaire au public, à le formater pour mieux prendre les gens pour des cons et gommer les aspérités. Mais vous n'en faites rien, n'est ce pas, White, Allen et Bellamy… ?

[It came from LINKSVILLE !] [Copinage Edition] Sous Le Bêret

Allez, une fois n'est pas coutume je vais m'autoriser de vous conseiller d'aller jeter un oeil sur le site d'une "copine-de-moi", ouvert il y a peu. "Sous le bêret", y'a Emjie, Mem et Kesia, trois jeunes dessinatrices de BD québécoises pleines d'avenir et un petit tour par leur portfolio devrait vous en convaincre. Leur site est vraiment bien fichu, sent encore la peinture fraîche et vous en aurez probablement vite fait le tour, mais bon, raison de plus de le faire. Et dites que vous venez de ma part.

[Pas Une Vidéo] UbyKotex - Reality Check

Si vous parlez anglais (un tant soit peu), vous êtes une femme ou connaissez une femme qui à déjà eu ses "périodes" et que vous trouvez que les pub pour les tampons sont connes comme des percolateurs, soyez rassurés : vous n'êtes pas les seuls.

mardi 6 avril 2010

[Pas de l'actu] Le Big Mac de travers

L'histoire avait commencé en octobre l'année dernière. Quelques jours avant la diffusion d'un reportage sur les fast-foods dans l'émission Zone Interdite, M6 retire un des reportages de 40 minutes commandés à l'agence Tomy Comiti en catastrophe. Les deux sujets principaux du reportage : un sujet en caméra cachée qui prouve qu'un restaurant de la chaîne Mc Donald's joue volontiers avec les dates de péremption des produits, les heures de production des sandwichs et les règles d'hygiène et le fait que le poulet vendu dans les KFC n'est probablement pas hallal contrairement à ce qui est prétendu.

Les raisons du retrait ? Juridique dit M6. Économique dit les journalistes. En effet, McDo et KFC auraient tout fait pour bloquer la diffusion du sujet avant de mettre une forte pression sur la régie publicitaire d'M6. Si le reportage est diffusé, leurs contrats sautent. Dans tous les cas, Zone Interdite passe le reportage à la trappe, et les demandes d'un réel pourquoi officiel restent sans réponse. Affaire classée.

Tout du moins, jusqu'à vendredi dernier.

Sans prévenir, Télérama balance le sujet en vidéo sur son site web, visible jusqu'à vendredi prochain. Branlebas de combat. M6 s'indigne, l'agence de presse s'offusque, McDo attaque en justice pour préjudice d'image, demande et obtiens un droit de réponse. Et effectivement, les images sont assez secouantes, même si le sujet et l'article l'accompagnant sur le site du journal sont aussi fins qu'un docu de Micheal Moore. Et effectivement aussi, M6 étant une chaîne privée, on peut comprendre que l'accusation de censure pour ne pas perdre d'annonceur soit très crédible.

Mais le plus amusant à mon sens est de comparer les commentaires des internautes. Si je prends d'un côté ceux de cet article d'Ozap et de l'autre ceux du droit de réponse chez Télérama, on a deux sons de cloche radicalement différents. À ma gauche, on dirait que McDo est la victime d'une campagne de dénigrement fomentée par des pseudo journalistes mal intentionnés. La preuve, des employés témoignent : c'est pas du tout comme ça. À ma droite, c'est une honte que M6 ais plié devant le dictat de ses annonceurs plutôt que d'informer ses téléspectateurs comme il se doit. La preuve, des employés témoignent : c'est exactement comme ça.

Le nœud du problème n'est donc même pas la censure. M6 fait ce qu'elle veut avec son pognon, et si elle ne veut pas perdre ses annonceurs, soit. Mais je serais quand même tenté de dire "hola casse-cou, attendez deux minutes". D'un côté, y'a forcément la question de savoir où et quand cette influence s'applique sur d'autres branches de l'information de la chaîne ou des autres. De l'autre, y'a aussi la question de comment ça se fait que ce reportage, visiblement dans son montage final avec voix off et tout le saint-frusquin, s'est retrouvé sur le net comme ça six mois après la diffusion prévue.

Deux questions finalement pleines de bon sens que les commentateurs ne posent pas, et qui éclipsent elles aussi la plus importante de toutes. On sait que McDo et les "reportages" d'M6 font tous deux régulièrement de la merde, qu'on est pourtant bien nombreux à bouffer souvent et volontairement. Alors pourquoi ça nous étonne un tant soit peu quand on nous prouve que c'est effectivement le cas… ?

[It came from LINKSVILLE !] Anooki

Attention, planquez les enfants : je vais vous parler d'un économiseur d'écran… … J'attends que vous arrêtiez d'hurler.

C'est bon ? Bien. La raison pour laquelle j'ose, c'est qu'Anooki n'est vraiment pas comme les autres. Plus que son graphisme et ses animations vraiment amusantes, rappelant "L'alinea" ou les vieux cartoons, il vous donnera surtout l'heure, le jour, le saint du jour, les anniversaires et événements, les contenus des flux RSS de votre choix ou d'une sélection pré intégréé dans quelques domaines principaux et les mises à jour de vos amis sur Facebook et Twitter. De manière très classe. Oui, rien que ça. Et oui, c'est totalement gratuit.

Alors, je me doute que vous avez zappé votre économiseur d'écran depuis un bail, mais je vous conseille quand même vraiment d'essayer ça, juste pour le fun. Vous pourriez vous surprendre à le regarder assez régulièrement…

Pourquoi j'ai essayé Farmville (ou une drôle d'histoire en 600 mots)

FarmVille
Vous avez un Facebook ? Vous connaissez un/une ami(e) qui en a un ? D'accord.  Alors les noms MafiaVille, Vampire Wars ou FarmVille vous disent forcément quelque chose. A l'origine, Zynga. Jeune boîte née en juillet 2007, la société américaine à banqué 250 millions de dollars de bénéfice l'année dernière uniquement avec des jeux Facebook. Parmi ceux-là, FarmVille est leur plus gros carton. Lancé en juin l'année dernière, le jeu compte 82,4 millions de joueurs actifs. Oui, j'ai bien dis quatre-vingt deux millions quatre cent mille joueurs qui étaient dessus en mars. 25 % des utilisateurs de Facebook. Plus que tout les utilisateurs de Twitter additionnés. 1% de la population mondiale. 23,1 millions d'inscrit à leur fanpage. Et tout une industrie qui regarde ces chiffres sans les avoir vu venir.

Pourtant en regardant le jeu à la base, pas de quoi appeler votre mère à la maison (qui est probablement trop occupée à y jouer de toute manière). Jeux flash pouvant facilement passer pour une version ultra-light d'un "Harvest Moon", vous devez simplement planter, récolter, élever, récupérer. Encore, et encore.  Qu'est-ce qui fait la différence ?

L'intégration à Facebook déjà. Vous pouvez voir en permanence les fermes de vos voisins. Elles sont moins belles que la vôtre ? Dommage… Vous en voulez une aussi belle ? Il va vous falloir de l'XP. Eh oui, comme tout jeu addictif, la barre d'expérience vous nargue en permanence du haut de l'écran. Vous en gagner quand vous plantez, vous récolter, vous ratissez… La barre se remplit vite, et des choses se débloquent à chaque niveau. Un autre moyen d'en gagner est de visiter chaque jour la ferme de vos voisins… De plus, un certain nombre de voisins est nécessaire pour augmenter la taille de sa ferme, débloquer certaines constructions, etc…

Donc, vous invitez vos amis. Les inscriptions au jeu augmentent, désormais quasiment tous vos amis sont vos voisins de ferme. Mais ça ne vas pas encore assez vite, vous avez envie d'avoir vraiment mieux que vos amis. Alors, vous pouvez acheter des "passe-droits", les arbres au meilleur rendement, les agrandissements, de la monnaie "dans le jeu, etc, contre du vrai argent. Qui serait assez stupide pour le faire ? Oh, pas besoin de beaucoup de monde. Avec une telle fréquentation, si seulement 1% des joueurs dépensent 5$ chaque mois, Zynga empoche plus de 4 millions. En vérité, entre 10 et 15% des utilisateurs utilisent la boutique chaque mois...

Ajoutez des "succès", des cadeaux à offrir chaque jour à ses voisins (pour s'assurer qu'ils reviennent eux aussi), et de nombreuses autres subtilités du même genre, et vous comprendrez vite. FarmVille ressemble à une formule, additionnant tous les principes addictifs rencontrés ces dernières années dans les différentes branches du jeu vidéo, couplé à un gameplay simplissime et des graphismes et une interface basique, assurant peu de coût de maintenance et de bande passante. L'industrie ne pensait pas que les jeux Facebook avaient de l'avenir. L'année dernière, la montée en puissance de Zynga a pris tous les analystes par surprise, tout simplement parce qu'ils ont parfaitement compris leur marché. Pour l'anecdote, on en est au point qu'un conseiller municipal Bulgare s'est fait virer d'une réunion pour avoir Farmvillé pendant ce temps. Et, pour ma part ? Comment vous dire…

lundi 5 avril 2010

Spotify : 5 raisons d'hésiter, 10 raisons d'y passer.

Vous avez peut-être déjà entendu le nom, mais savez vous pourquoi Spotify risque de changer entièrement votre manière d'écouter de la musique ? Un petit topo, point par point, sur pourquoi vous devez l'essayer, et de quoi vous devez vous méfier.
Y passer.

1 - C'est légal. En ces temps d'Hadopi, Spotify à signé des accords avec toutes les maisons de disques et se plie à leurs exigences au besoin. Pas besoin de stresser de ce côté-là donc.

2 – C'est gratuit. Ouvrez un compte, installez le tout petit logiciel, connectez vous et voilà. La version gratuite vous collera quelques pubs dans les oreilles, mais vous aurez accès à tout le catalogue de titres.

3 – C'est pas cher. Vous pouvez aussi passer en version premium à 10€/mois. Plus aucune pub, les titres en meilleure qualité, l'accès à l'application pour iPhone/iPod Touch, mode hors ligne pour écouter vos albums préférés sur votre ordi portable même dans le train… Et soutenir un service qui le mérite.

4 – C'est complet. Le catalogue de titres se compte en centaine de milliers et couvre tous les gens en détail. En six mois d'utilisation intensive, je suis arrivé à le coller seulement trois fois, et c'était sur des tout petits trucs auto produits.

5 – C'est rapide. L'application est très légère, l'interface sobre et efficace. Dispo sur windows, mac et linux, Spotify tournera même sur votre PC d'il y a dix ans.

6 – Je veux dire, vraiment rapide. Fini la mise en mémoire, une fois que vous avez double cliqué sur un titre dans spotify, il se lance immédiatement. Vraiment immédiatement. Ça, faut le voir pour le croire.

7 – C'est malin. Le moteur d'artiste similaire est très efficace, les albums sont bien classés par année, compilation, single etc avec pochettes, les grands artistes ont leur bio, vous pouvez rechercher là aussi par année, genre et même maison de disque… De plus, certains albums comme les derniers Alicia Keys ou Robbie Williams étaient sur le service une semaine avant leur sortie commerciale.

8 – C'est communautaire. Partager ses listes de lecture ou des albums à découvrir entre amis est simplissime : une simple adresse web. Avec Unify, vous pourrez transférer vos playlist iTunes vers Spotify. Et avec des sites comme Spotichart, vous pouvez les partager simplement avec le monde entier.

9 – Ça ouvre des horizons. Spotify est l'ennemi mortel du "j'ai plus rien à écouter". Prévoyez vous du temps pour essayer le service : vous allez vous y perdre pendant des heures et découvrir de tas de nouveaux artistes en vous baladant.

10 – C'est dispo chez vous… Si vous êtes en France ou dans certaines régions de la Suisse, il vous suffit de créer un compte ici et vous pourrez enterrer Deezer pour de bon dans quelques secondes.

Hésiter.

1 - …Ou pas encore. Le service n'est encore ouvert ni au Canada, ni officiellement en Suisse, en Belgique et dans bien d'autres régions, pour des questions de droits. C'est prévu pour cette année… Mais seulement prévu pour l'instant.

2 – Les groupes qui manquent. Vous cherchez AC/DC, Oasis, The Beatles, Metallica, Led Zeppelin, Pink Floyd, des albums récents des Red Hot Chili Peppers ? Pas de bol, ils n'ont pas le droit de les mettre. Pareil dans certains cas pour le dernier album en date de certains artistes, probablement pour s'assurer de leur vente… Comme le dernier album de Poets of the fall par exemple.

3 – Les albums retirés. Dans une bien, bien moindre mesure que sur deezer, certains albums sont parfois retirés du service suite à des plaintes des artistes. J'en ai vu deux en six mois. Risible vu le nombre d'ajouts sur la même période. Important si c'est un de vos préférés. Si ça arrive, pas de panique toute fois, certains sont souvent juste remplacés.

4 – Les cafouillages d'interface. Spotify ne différencie par les artistes homonymes. Les radios sont catastrophiques de cafouillage. Et le côté un brin trop minimaliste de l'interface (reprenant beaucoup celle d'iTunes) fait que certaines choses ne sont parfois pas totalement évidentes pour les nouveaux utilisateurs.

5 – La pub. En mode gratuit, la pub devient très vite assez chiante. Si vous êtes un écouteur occasionnel, ça ne devrait pas vous gêner tant que ça. Si vous êtes un auditeur chevronné, ça va très vite vous taper sur le système.

Ceci dit, essayez-le, vraiment. C'est le futur de la musique sur nos PC, et encore une fois, il faut le voir pour le croire.

[Pas un clip] Pink Floyd - High Hopes

Parce que, pour moi, c'est une des meilleures chansons de tous les temps. Parce que je suis certain que vous ne l'avez pas écoutée depuis un bail. Parce que le clip est sublime. Et parce que je voulais depuis longtemps.

dimanche 4 avril 2010

[Pas une critique] Poets Of The Fall - Twilight Theater

Ça fait trois fois maintenant. Trois fois que je me repasse cet album en boucle devant la page word blanche, en cherchant comment attaquer cet article. Est-ce que les Poets sont incritiquables ? Bien sûr que non. Est-ce que cet album est parfait ? Sans doute pas vraiment. Alors quoi ?..


Je ne vais pas revenir pendant des pages sur qui sont les Poets Of The Fall en eux même. Six Finlandais qui ont décidé de plaquer toute leur vie pour se jeter dans la musique qu'ils voulaient faire, sans compromis, corps et âme, et si vous n'avez pas encore écouté les trois opus précédents, allez le faire. Je vais, par contre revenir brièvement sur "Revolution Roulette", le dernier album en date, pour vous remettre dans le contexte. Il m'en était resté une impression nerveuse, écorchée, bouillonnante. C'était il y a deux ans et quelques.

"Twilight Theater" semble à l'opposé au premier abord. Plus posé, plus mélancolique. Et il l'est, dans un sens. Les gros riffs de guitare ont été rangés au second plan contre plus de pianos et de violons. Les chansons même les plus "violentes" musicalement semblent comme couvertes d'un voile de satin. Impression exacerbée sans doute pas l'efficacité mélodique de certaines des "balades", comme "Rewind", "Change" ou "You're Still Here", sonnant presque comme les Red Hot en période "Road Trippin" sur "Californication". Oh, vraiment ?

Fausse pioche. C'est une lame de fond. Il y a une sincérité déchirante dans cet opus, dans chaque chanson. Simple exemple, extrait des paroles de la chanson "Smoke and mirrors" : "Maintenant, la mélodie est vide de sympathie; car cette merde est en bouchées d'octets sur YouTube; alors dites-moi, qu'est ce que je suis censé faire ? (…) savons-nous seulement qui nous sommes…". Si comparaison il fallait, je dirais plus comme du Led Zepplin, ou Aerosmith sur "Dream On". Mais non. Ça ne serait pas comparable. Ça n'est pas un album. C'est une opération à cœur ouvert. C'est une autopsie.


Poussant le détail jusqu'à planquer sur l'album une série de chiffres qui, une fois décryptés donne le mot "Hamartia", qui signifie en ancien grec "fautes ou erreurs d'un personnage", "Twlight Theater" est un album sur la blessure, l'amour, le rejet, l'hypocrisie, la solitude, l'absence, sur leur carrière et leur soudaine célébrité aussi, caché dans un si beau, si doux gant de velours que sa baffe peux passer pour une caresse. Alternant la rage toute contenue avec les chansons toutes en émotions, variant parfois les ambiances au sein du même morceau pour mieux toujours prendre l'auditeur à contre-pied… On comprend alors que les mélodies supposément douces ne sont là que pour souligner le propos. C'est presque une manipulation musicale permanente.

Et c'est… Sans doute le plus dur, fatalement. "Critiquer", vous faire partager par ces mots cette expérience sensorielle. Au fond, le son des Poets se rapproche autant du métal finlandais que de la J-Pop, il semble être le croisement, la décantation de milliers d'influences digérées, des meilleures, des groupes que tout le monde cite systématiquement, Beatles, Scorpions, Pink Floyd, pour créer leur touche, le ton, leur couleur. Et naturellement, les paroles. Oui, y'a "Poets" dans leur nom de groupe, et ça n'est pas abusé. Usant parfois de la métaphore posée, parfois d'une attaque directe et rageuse, les mots du groupe finlandais touchent toujours.

C'est presque ironique dans ce contexte que la première chanson et premier single de l'album, "Dreaming wide awake", sonne au final comme la plus faible, la plus habituelle et consensuelle. Ne vous y fiez pas, du moins, pas entièrement. Pour goûter au plein plaisir de cet album, il ne faudra pas hésiter à chausser le casque et vous y abandonner, avec les paroles devant le nez, même traduites par Google s'il le faut. Il mérite d'être savouré comme une expérience rare et à part entière.


Au final : peut-être faut-il juste une certaine patience pour entrer dans cet album, pour s'imprégner de cette mélancolie emplie d'espoir. Alors, offrez-vous la. Les œuvres qui se ressentent et se vivent avant d'être "consommés" sont trop rares pour êtres ratés et évités, et "Twlight Theater" est définitivement une de celles-là. Un voyage sensoriel dans les plaines, dans l'âme, dans l'ailleurs, qui prends un malin plaisir à nous renvoyer à nous.

"Twilight Theater" de Poets Of The Fall, 10 pistes (46:09) sorti le 17 mars 2010 chez Insomniac, 10€

[It came from LINKSVILLE !] - Spécial "Les jeux Flash haïssent le monde"

Je suis faible. Je ne résiste pas à l’envie de vous parler d’autres bons petits jeux flash que j’ai croisés pendant mes pérégrinations sur le net, maintenant que j’ai ouvert la boîte de pandore hier. Alors promis, je vais essayer de me limiter à trois… Pour aujourd’hui. Attention, ces jeux sont en anglais, quelques menues notions de la langue sont donc recommandées.

Premier sélectionné donc, "Crash The Castle" qui est relativement auto-explicatif. Vous êtes une catapulte. Vous devez mettre un château au sol. Petit jeu basé sur un moteur physique rudimentaire, les énigmes deviennent de moins en moins bourines et de plus en plus fines au fur et à mesure du jeu, et faire s’écrouler les châteaux reste toujours aussi fun même la trentième fois. Le jeu existe en version « normale » ici et dans un pack de niveaux crées par les joueurs ici.


"Infectonator : World Dominator" n’est pas exactement, comme son nom l’indique, une ode à la poésie, mais tous les amateurs de zombies, de gonzo et d’épidémies risquent d’y perdre un ou deux heures. Le but est simple : propager un virus zombifiant à travers plusieurs villes du monde, virus que vous pouvez régulièrement améliorer. À la fois stratégique, fun et addictif, tout ce qui faut pour un bon jeu flash.


Je termine avec un autre "upgrade game", genre de jeu en vogue où vous commencez avec un perso faible à développer au fur et à mesure (et sur lequel on reviendra bientôt) avec un exemple assez génial du sujet pour moi : "Balloon in a Wasteland". Sans même parler du graphisme très « World of goo »esque, le principe de devoir réparer un dirigeable en évitant/combattant des hordes d’ombres belliqueuses donne envie quelque soit l’angle sous lequel on peut le regarder. Un bon anti frustration un brin poétique.

[Pas un clip] Gramophonedzie - Why Don't You

On va pas se mentir, le cœur de cible de ce pas skyblog, c'est des fans de pop/rock exigants modernes et dans l'air du temps. Voici donc un habile mix d'électro et de jazz type années 50 par un DJ serbe sur fond d'un bon petit clip d'ambiance "cabaret". Hey, dans ma logique, c'est logique, et puis faites pas genre ça marcherais pas pour vous réveiller en beauté le matin.

samedi 3 avril 2010

[It came from LINKSVILLE !] Solar Beat

Un petit truc poétique pour ce milieu de nuit (destiné plus particulièrement à ceux qui s'étaient amusés avec Tonematrix ou qui ont joué à Electroplankton sur DS), Solar Beat essaye de faire de la musique avec la rotation des planètes. Apprendre des trucs et perdre cinq minutes à la fois : approuvé.

[Pas des histoires] The Living Daylights (P. 02)

« - Mais cours bon sang, cours !
- Je fais que ça, bordel ! »

Et elle et lui couraient. Comme des dératés. Il trébucha dans le sable du désert qu’était devenue la campagne anglaise. Elle le fusilla du regard en le tirant par le bras.

« - Je t’ais dis qu’on était en retard, bon sang ! »

Il était encore écroulé dans le sable, essayant de reprendre son souffle en grognant de douleur. Ses poumons hurlaient pour lui demander pitié. Les grains brûlants semblaient s’être logés partout dans son système respiratoire. Et la frustration apporte la colère.

« - …Il doit être mort depuis longtemps ton vieux ! Tu crois quoi ! Elle date de quand sa putain de promesse !... Et on est en retard sur quoi… Fait toujours le putain de même jour ici… C’est toujours la putain de même heure… On va crever ici au lieu de vivre tranquillement au centre 19… C’était vraiment une… »

Il aurait bien du mal à finir cette phrase. Impossible de dire si c’était le coup de pied dans le ventre ou le fait d’être subitement relevé. Cette fille avait de la force en tout cas. Elle le secoua comme une poupée de chiffon, faisant tomber la poussière qui s’était collée à sa peau avec la sueur, avant de déclamer d’un ton lapidaire.

« - Je ne me répèterais pas, Dan, donc écoute moi et écoute moi bien, pour une fois. Un, il va arriver dans très peu de temps, je le sais. Et il n’attend pas. Il déteste ça. S’il doit partir seul, il le fera. De deux, si tu n’avais pas le crâne tellement rempli de sable visiblement, tu saurais qu’il reste d’autres moyens de connaître le temps, en se fiant à la position des autres astres. Alors, marque mes mots. Ou tu te lèves, tu cours, tu te la fermes et tu me fais confiance, ou je t’éclate le crâne à coup de pied et je te laisse effectivement crever ici. Tu as cinq secondes pour me dire si tu n’as pas compris un des mots que je viens de prononcer. »

Une brise de vent. Elle le lâcha avant de jeter un œil vers le ciel, puis droit devant eux sur la ville dévastée.

« - …Encore du temps perdu pour rien. On a plus le choix… Va falloir passer par le centre-ville… »

Il reprit appui sur ses jambes et commença à pousser un petit rire nerveux.

« - Le centre-ville… C’est… Du suicide… »

Elle lui rendit un sourire carnassier.

« - Je sais. Tu n’avais qu’à te dépêcher. »

Il se relevait entièrement enfin. La ville était à un ou deux kilomètres à peine, mais d’ici, on entendait déjà le bruit des maisons, des immeubles et des buildings qui s’écroulaient. Visiblement, ce monde n’arrêterait jamais de tomber.

« - Tu es prêt ? Il va falloir courir. »

Message commercial

Juste un petit mot sur les aménagements de reprise. Le principal étant naturellement l'adresse : vous pouvez arriver sur ce blog désormais en tapant juste "pasunskyblog.com" dans votre navigateur. Plus d'excuse pour ne pas se souvenir de ça. Vous aurez aussi remarqué que le Twitter à eu un coup de frais (pas le last.fm malheureusement, vu qu'ils ont purement et simplement arrêté de le proposer) mais surtout, on a maintenant notre propre fanpage sur Facebook, accessible par ce bouton là.


Même si vous n'êtes pas techniquement fan mais juste lecteur occasionnel, rejoignez la fête, ça rassurera l'auteur et ça m'aidera à bosser plus sereinement. Merci d'avance.

Retour au cours normal des programmes !

vendredi 2 avril 2010

[It came from LINKSVILLE !] Sushi Cat

J'AIME les petits jeux flash à la noix, et si c'est aussi votre cas, vous allez aimer Sushi Cat. C'est kawai, bien pensé et juste assez court pour ne pas vous faire sentir trop coupable d'avoir perdu un temps théoriquement précieux.

[Pas Une Vidéo] Triple édition

Pour fêter la reprise, c'est quatre pour le prix d'une, en limitant au maximum les fioritures.

On commence avec le nouveau clip des barjos d'OK Go, "This Too Shall Pass", ode à l'effet domino, ici poussé à son paroxysme.



Et on clos aussi bien ce post qu'une de mes obsession en en atteignant la quintessence. Bayonetta, qui regarde Bayonetta, jouer à Bayonetta. Quand je pense que certains étaient déjà au bord de l'overdose.


Oh, et j'oubliais. Aspirateur automatique + chat = génie du mal.

jeudi 1 avril 2010

Ce constant compromis entre penser et respirer.

Il y en a… Il y en a de tout. Y’a ceux qui aiment et qui détestent, ceux qui critiquent sans savoir, qui aiment sans savoir, qui critiquent ou aiment en savant… Y’a ceux qui parlent pour ne rien dire, ceux qui parlent dans le vide et ceux qui gardent pour eux. Y’a ceux qui feraient mieux de se taire. Y’a ceux qui feraient mieux de l’ouvrir. Y’a le bon grain, l’ivraie et la merde.

On a tous des opinions, on est tous le con de quelqu’un, non ?

Donc, je relance tout doucement la machine. Ça vient toujours d’un ras-le-bol. Mais bon… Ras-le-bol de rien au final. Et pour rien. Mais finalement, ça vient aussi et surtout d’une envie de partage. J’aimerais… Plus prendre le temps d’écrire. J’ai un tas de scénars en tête, d’histoire à finir, et ça bloque. Rien que pour écrire cette intro, je galère. Pas que je manque d’inspiration, juste que je suis dans la retenue.

Je suppose que c’est une question de confiance, vieux problème récurrent, vous noterez. Mais là c’est spécial. Parce que je sais que l’étape suivante serait de monter ce blog en quelque chose d’un peu plus… « Sérieux ». Pas en terme de style, non non, encore que, je risque d’être moins drôle dans les temps qui viennent, volontairement. Enfin, disons que je vais arrêter d’essayer de vous amuser. Pour ouvrir encore plus de portes. Plus sincère. Plus complet aussi.

J’ai… Etrangement du mal à me décoller du besoin de vous faire plaisir, d’essayer… De vous surprendre. De vous intéresser au moins. Mais vu que je n’ai aucune foutue idée de ce qui vous plait ou non dans mon bordel, c’est complexe. Et inextricable au final me semble. Le vieux dans le clip de « Le Lac » d’Indochine, c’est bien Sirkis non ? Il est temps qu’il envisage la retraite. Pardon. Je disais ? Oui. Je me considère presque redevable du fait que vous ayez pris le temps de venir et donc d’essayer de vous apporter quelque chose que vous attendez, plutôt que ce que je voudrais parfois faire. Ce dont je devrais probablement me détacher, et ce qui sera mon exercice pour cette session.

Tiens, les autres bloggeurs dans la place, une question. Sincèrement, quel est la place de votre lectorat dans la décision de ce que vous écrivez, poster ou l’influence de votre style ? J’attends une réponse plus argumentée que « nan, suis libre de toute influence, je fais ce que je veux », parce qu’il y’en a forcément, forcément une. Libre de faire une note sur vos blogs respectifs sur le sujet si ça vous chante…

Bon… Le videocast aussi. J’ai sorti un petit trailer HD y’a quelque temps que quelques happy few ont pût voir y’a quelques semaines et que je publie enfin ici. Je finis la conception du truc, en fait. Les idées sont en place, la réale va me demander pas mal de préparation si je veux que ça finisse pas donner le résultat que j’aimerais que ça donne. Et me connaissant, vous ne le verrez pas avant, mais vous le verrez, ne serait-ce que parce que j’ai envie de tester ce machin vraiment et d’en voir le résultat final sans doute autant que les plus psychopathes d’entre vous.

Bref. Tout ça pour dire. Reprise intensive du service à partir de… Oh. Maintenant. Appelez vos potes : ceci est bel et bien une reprise.

[Pas Un Videocast] 0.3 - Teaser Final

Une partie d'entre vous étant déjà au courant, ce court message publicitaire est à l'attention des 6,5 milliards d'autres.