mercredi 21 octobre 2009

[Pas une vidéo] Patrick Hughes - Signs

Bon, allez, fini les vacances, retour des activités. Et pour la reprise, on va commencer par du frais, du doux, de l'acidulé comme je le surkiffe, sur une très belle histoire certes un brin (*cough*) gimauvée mais très bien racontée et juste über mignonne qui vous laissera avec un sourire niais à la con sur les lèvres, sur les conseils de notre excellente helvète underground para-communautaire. Comme quoi, ranger l'aigritude au placard, parfois, c'est nice.

jeudi 15 octobre 2009

Aion, lion, zion... Liayan !

Bon, mauvaise nouvelle. Comme vous pouvez le constater, y'a un peu moins de notes depuis deux jours, donc, vais vous expliquer pourquoi. J'ai pas lâché l'affaire, promis. C'est juste, trois petites choses.

1) J'ai une salle petite grippe qui me pirate le crâne, du genre vicieuse qui me grille à tout petit feu. Résultat, je suis à bout de force, je m'écroule à moitié au boulot et je tombe de sommeil devant le PC, ce qui veut dire moins de temps d'écriture et moins de capacité de concentration, donc le blog morfle.

2) J'ai deux trois projets personnels sur le feu, rien de très secret ni de très spécial, juste des petits trucs à écrire sur lesquels je me suis engagé et que l'aimerais bien faire tout doucement. Pas que je puisse vraiment bosser dessus en ce moment, mais va falloir que je m'y mette après.

3) Aion. Un MMORPG, enfin, Jeu de Rôle Massivement Multijoueur qui se trouve un peu au croisement de Guild Wars et World Of Warcraft. C'est très simple à prendre en main, très beau, la balade est assez sympa pour l'instant, mais j'attends deux semaines / un mois pour vous en faire une critique un tant soit peu complète.

Donc voilà. Suis désolé chers fidèles lecteurs, vais essayer quand même de vous poster quand même une petite note par jour au moins, mais le cours normal des programmes reprendra dès que possible. En attendant, moi, vitamines, médocs et au lit.

mercredi 14 octobre 2009

[Pas de l'actu] Nous, c'est le goo

Voyez cette note comme un flash spécial express pour nouvelle de dernière minute : si vous avez raté l'un des meilleurs jeux de l'année dernière, l'hallucinant World Of Goo, plus d'excuses : jusqu'au 19 octobre, les développeurs "l'offrent" sur leur site au prix que vous voulez. Ça peut même être un centime si vous y tenez. Et oui, ça tourne forcément même sur votre vieux PC pourri, et oui, les versions windows, mac et linux sont toutes les trois concernées, et oui, c'est en français intégral, et ça va vous triturer les méninges tout en douceur en vous faisant pousser de joyeux gloussements d'écolières dans une ambiance sublime et drôle à la fois pendant des heures et des heures et des heures.

Meilleur jeu de 2008. Incontournable absolu de l'histoire du jeu vidéo. Tout, tout, tout petit prix. Plus, aucune, excuse. Allez charger ça. MAINTENANT. PAR ICI.

mardi 13 octobre 2009

[Pas une vidéo] Simon's Cat - Hot Spot

Simon's Cat est de retour ! Et il va même en sortir un livre en France. Si vous n'avez pas encore jeté un oeil sur ces hilarantes vidéos qui sentent tellement le vécu sur un processeur de chat et ses déboires avec sa bestiole, allez toutes les mater par ici tout de suite. Pour les autres, voici le dernier court mais génial épisode pour la sortie du bouquin. Enjoy.


[Pas une critique] House – Saison 6, Épisodes 1 à 3

Attention, attention : je vais essayer de faire gaffe, mais cette critique risque d'être une véritable fête des spoilers. Si vous n'avez pas vu la saison 5, si vous ne voulez pas savoir ce qui se passe lors de la saison 6, ou si pour une raison X ou Y vous préférez apprendre les trucs en même temps que les autres, ne lisez pas ce qui sera dans le jump, enfin, après la suite. Oui, ici, on a le respect du lectorat, mademoiselle monsieur. Je vais vous balancer un petit trailer en VOSTFR quand même, pour vous faire saliver.



lundi 12 octobre 2009

[Pas un clip] [Kitch Time !] Erasure - Always

J'aime le kitch, vous le savez, donc, souvenez-vous. C'était en 1994. Porter des survêtements fluo n'était pas encore ringard. Hugo Délire explosait sur les écrans. Et on ne connaissait pas encore assez bien le Japon pour que des groupes de new-wave britaniques arrivent à nous sortir assez de clichés concentrés en quatre minutes pour produire un véritable monument de ringard. Mais au moins, ça nous permet de nous rappeler d'une chanson sympa... Encore que.

[Pas des histoires] D.V.N.O. (1/2)

- Qu'est ce qu'on fait… ?
- Ce dont on a envie… Tu as peur… ?
- Non… J'en ai envie aussi… C'est juste… Depuis tout ce temps…
- …ça aurait dû arriver depuis longtemps…
- Je… Je crois que j'en ai besoin.
- Laisse-toi donc aller… Tu danses bien quand tu t'abandonnes…
- Ça va trop vite pour moi…
- Laisse-toi donc faire.
- …Et maintenant ?
- Maintenant ? On va savourer cette nuit jusqu'à l'aube… Juste toi et moi.

dimanche 11 octobre 2009

[Pas une vidéo] Toy Story 3 - Bande-Annonce

Puisqu'on est tous (ou presque) les petites puputes à Pixar et parce que malgré ma critique un brin mitigée, Là-Haut reste un des meilleurs film de l'année, sautons sur cette nouvelle bande-annonce leakée (en exclu mais en VO, mais bon, vous devriez comprendre l'essentiel) de Toy Story 3 avant que Disney demande qu'elle soit retirée du net.

[Pas des histoires] Permanent tear (wipe it away)

Tu jettes un oeil sur ta montre. Le milieu de la nuit ou presque. Tu fermes les yeux un court instant en poussant un soupir. Tu te lèves finalement de la chaise, ouvres la fenêtre et vas sur le ballon. Le ciel est plus noir que l'encre avec laquelle tu griffes ta feuille, à peine pointillé de quelques étoiles. Ça doit être une des dernières nuits de l'année où on les verra clairement. La lune est encore presque pleine et semble te regarder avec une certaine bienveillance.

Tu enjambes la rambarde et te poses dessus en sentant l'air frais te caresser le visage. Tes pieds pendent dans le vide. Personne à l'horizon. Tu regardes la nuit et tu comprends pourquoi elle a fasciné tellement de monde à travers les âges. À la fois si dangereuse et fascinante, à la fois si mystérieuse et attirante. Le monde moderne n'a pas encore pu trop pervertir le fait que la nuit est unique, toujours une invitation a l'inattendu, l'interdit, l'inhabituel.

Tu te dis que tu aimerais voler dans la nuit. Planer au-dessus des villes et des forêts pour voir ce qu'il se passe. Voyager aux quatre coins du monde en déployant tes ailes dans la nuit jusqu'au petit matin. Tes yeux se reposent sur la lune. Tu te demandes qui la regarde au même moment dans le monde. Dans les gens que tu connais. Dans ceux que tu aimes. Dans ceux que tu voudrais vraiment qu'ils pensent à toi en cet instant. Tu te dis que la prochaine fois, tu ne diras pas "bonne nuit", juste "regarde la lune, je penserais à toi".

Tu te demandes de combien d'événements elle a déjà été l'actrice principale. La lune est responsable des marées, c'est quelque chose de scientifiquement avéré. Le corps humain est fait à plus de trois quarts d'eau. Le "lunatisme" n'est pas une superstition, c'est une logique. Tu en viens à te demander même comment ça se fait qu'on a la chance d'avoir deux astres différents pour nous illuminer en permanence, qui travaillent en parfaite harmonie.

Tu restes ainsi pendant bien une demi-heure, avant que ton corps tire la sonnette d'alarme. Fait trop froid. Il est trop tard. Tu te poses trop de questions connes. Alors, tu te laisses retomber sur le balcon. Tu dis bonne nuit à tes petites amies de tes réflexions sur la vie. Et juste au moment de rentrer, les vers d'une chanson te reviennent.

"Don't live another day unless you make it count
There's someone else that you're supposed to be
Something deep inside of you that still wants out
And shame on you if you don't set it free"

[Pas une image] Souriez tous, oui, même toi

Si toi aussi les trips genre "Mickey Mystère" te manquent, joue avec "Ceci n'est pas un Skyblog" au jeu de l'erreur et trouve ce qui cloche dans l'image suivante.

samedi 10 octobre 2009

République démocratique de France

Une nouvelle intéressante passée un peu entre les gouttes hier : nous sommes en Chine.

Enfin pas physiquement en Chine, je suppose. Mais mentalement, on a fait un grand pas en avant : l'état français va demander aux fournisseurs d'accès de bloquer l'accès vers tous les sites de paris et casino en ligne sur internet. Au monde.

Première bonne question, se demander comment ça va âtre possible. L'état français n'a toujours pas pigé que pour une majorité d'internautes, détourner les règles est plus facile que les imposer. Deuxième chose, une constatation : cette solution ne changera ou n'arrangera rien. Le FAI bloque l'adresse du site ? Il n'a qu'à la modifier… Il bloque l'IP du site ? Ils peuvent la changer. Tout ça se passera de la manière suivante, l'autorité française de jeux décide qu'un site, français ou étranger, est illégal et que tout le pognon doit aller à NOTRE état à NOUS, ils leur envoient un courrier leur demandant de fermer, et si ce n’est pas fait sous une semaine ils peuvent demander la fermeture du site.

Déjà, pas gigantesque, la procédure. Là, je viens de la résumer plus que possible.

Si vous ne voyez pas encore le problème, je vais vous la faire en deux parties. Un, par exemple vous avez un blog sur blogspot. En même temps, perdstonpognon.blogspot.com met en ligne un jeu flash qui permet de faire des paris en ligne multijoueurs. L'état français peut bloquer blogspot. Plus vicieux ? Bien. Un blog x ou y poste un article, je ne sais pas, je dis ça au hasard, qui critique la politique de Nicolas Sarkozy. Dessus, une pub pour Party Poker. Ouaip', vous voyez où je vais avec ça.

Deuxième problème : une fois que ceci est voté, je ne vois pas où se situe la limite. Une opinion borderline raciste ou sexiste ? Blocage. Un lien de téléchargement illégal ? Blocage. Vous trouvez que le budget des écoles devrait être revu ? La vache, ils vont vous bloquer le cul comme en 1984.

Je ne me suis jamais placé comme parangon de la liberté d'expression. Mais là, le blocage, ça me coince, surtout que l'évidence du procédé à la fois purement économique et de contrôle de l'information. Ca me bloque de me dire que dans le pays de la liberté et des droits de l'homme (sic), on en est au point de préférer dire "on va censurer les sites" qu’"on va créer, contrôler et taxer le marché". Le pire, c'est cette impression que plus personne n'en a quoi que ce soit à foutre. Le gouvernement nomme maintenant les présidents des télés et radios publiques, peut décider de virer ou mettre les présentateurs des JT des chaines privées, contrôle un bon nombre de patrons de presse, et maintenant bloque des sites internet à la demande. Et tout le monde s'en cage, aucun problème, que ça continue.

Et pendant ce temps, l'Elysée pirate 400 DVD à la gloire de notre président, l'état interdit le portable avant le lycée et une maison de disque interdit à un artiste de mettre ses propres titres sur son MySpace. Dormez tranquille, braves gens, Big Brother vous regardera en HD dès qu'un de ses fistons lui aura acheté un lecteur Blu-Ray.

vendredi 9 octobre 2009

César du meilleur article de blog 2010

Alors celle-là, elle est pas mal.

Vous vous souvenez en février, quand Dany Boon à fait tout un cirque parce ce que son magnifique chef-d'œuvre du cinéma français, "Bienvenue chez les 'chtis", n'étais pas nominé pour le moindre César, alors que c'était forcément un film extraordinaire puisqu'il a eu tellement et tellement d'entrées ? Vous vous souvenez comme il gueulait que c'était un manque de reconnaissance énorme après tout ce que ce film a apporté à la grandeur du cinéma français ? Vous vous souvenez comme on était pas mal à penser qu'il avait légèrement fondu un plomb, le détendu des pavillons auditifs ?

Vous allez rire : l'académie des César à baissé son froc, son slip, bien écarté et gémi "là, encore".

L'année prochaine sera décerné un César du "champion du box-office". Qui sera remis par Danny Boon. Je ne déconne pas. Attendez, je vous mets le communiqué officiel, c'est encore meilleur.

"Le conseil dans sa grande sagesse [sachez que sont membres de ce conseil tous les Français en vie qui ont eu un Oscar, donc plus de quarante personnes, de Marion Cotillard à Jeanne Moreau en passant par Costa-Gavras] a réfléchi sur le fait que l'Académie ne semblait pas s'intéresser au cinéma de divertissement. Donc, en 2010, l'Académie va attribuer un César au champion du box-office. Il y aura sept nominations. L'idée des membres de l'Académie est de reconnaître des films qui, pour une raison ou une autre, sont devenus tout à coup, un événement social."

…Je marque une pause légèrement hors sujet là. Les gens. Je sais que j'ai besoin de matériel pour le blog régulièrement, mais m'offrir des communiqués de ce genre ? Je n'ai pas besoin de charité, moi. Mais bon, je vais la prendre quand même.

Un événement social. Bon. D'accord. Déjà, me sortir que les chtis sont un événement social… Oui, dans le franchouillardisme bas du font, les bons sentiments gluants et la grande fête des clichés, mais admettons. Bien. Je vais juste aider l'académie des César en vous donnant les films français ayant tapé le plus d'entrées cette année.

Première place, " LOL (Laughing Out Loud)®". Heu… ® ? ® quoi ? C'est une marque déposée française LOL maintenant ? Bon. 3,6 millions d'entrée. Je sais qu'Astier est dans le film. Sinon, comédie plate et chiante sur la vie d'une gamine de 16 ans pleine de bons sentiments et… Tiens, un sentiment de déjà vu… Ensuite ? Ouaip', vous l'avez vu venir. "Coco". COCO. 3 millions. Oui, les César, refilez une statue à Elmaleh pour son pire film d'étalage de perso d'un de ses one man show, pitié. Après tout, le bling bling est un phénomène de société jusqu'aux plus hauts sommets de l'état. Après, je pense que avec le méga tapage médiatique auquel il a eu droit, "Le Petit Nicolas" va monter dans le classement. Vous savez, la comédie franchouillarde avec Kad Mérad, un truc très traditionaliste… Attendez, encore un déjà vu…

Il y a une raison pour laquelle ces films ne sont pas récompensés. Parce que le public n'a pas toujours raison. Parce que les Black Eyed Peas vendent plus de disques que Poets Of The Fall, parce que plus de gens regardent Cauet à la télé que Tadeï, parce que plus de gens lisent du Marc Levy que des livres. Parce que ce sont des prix pour les qualités techniques d'un film. Bien se vendre est une qualité technique maintenant ? Voilà qui en dit beaucoup sur l'étendue de l'industrie. Continuez de vous plaindre du piratage, les mecs, vraiment. Vous pensez qu'on vous en veut pour ne pas donner des prix à ce genre de films ? Mais on s'en cogne ! Continuez de récompenser un bon film ou une bonne actrice une fois de temps en temps et des trucs d'auteurs masturbatoires tout le reste du temps et ça ira !

Bon, et ceci étant dit, puisqu'on est à filler des César à "Coco", je pense que je peux tenter ma chance aussi. Messieurs, "Ceci n'est pas un Skyblog" a trente visites par jour. Où est mon putain de prix Pulitzer ?

[Pas une vidéo] Canal + - Le placard

J'aime pas les pubs et j'aime pas mettre des liens vers des vidéos de Dailymotion. Donc, pour mettre cette vidéo, imaginez bien ça doit valoir le coup de me marcher deux fois dessus. Jugez-en par vous même.

[It came from LINKSVILLE !] Des jolies filles

Internet is for porn. Ça, tout le monde le sait. Mais, aussi hallucinant que cela puisse vous paraître, il se trouve que certaines personnes sur Internet trouvent plus intéressant (ou excitant) de l'érotisme soft mais suggestif. Si si. Je vous jure que ça existe. Votre serviteur en fait partie, d'ailleurs, entre autres. Donc, si c'est aussi votre goût, ou si vous êtes en pleine recherche d'avatar pour votre prochain forum RPG hentai/yuri, suivez le guide.

C'est devenu une sorte de micro célébrité locale dans le milieu depuis mon lobbying permanent pour la reconnaissance de ce site, mais franchement, Bonjour Madame est une petite friandise acidulée quotidienne pour ceux qui aiment les belles choses (et pour toutes les lesbiennes ou assimilées qui nous lisent nombreuses). Bien qu'inégales (je dirais même que c'est réussi un jour sur deux), les photos sont souvent belles, recherchées, subtiles et les modèles rarement trop bimboesque. Résultat, promesse souvent tenue : une fracture de l'œil par jour.

Dans un genre un peu pareil, mais pas tout à fait différent, RienRienRien fait le tour des Deviant Art, des flickrs et des blogs pour mixer érotique et artistique avec un certain succès. En ressort donc une galerie kaléidoscopique d'ambiances, de poses et de visages, avec du rien à voir casé au milieu, mais c'est souvent très agréable à l'œil. Un de ces sites innocents sur lesquels il est très facile de perdre beaucoup de temps.

http://nofoundproject.com/nofoundsecret/

Et pour terminer comme il se doit sur une curiosité, No Found Secret est un concept intéressant. Une simple "newsletter" à laquelle vous pouvez vous inscrire. Et vous recevrez une photo de nu envoyée par un des lecteurs/auteurs du blog. Sans texte. Sans liens. Sans délai prévu au départ. Sans autre emballage. Je trouve le concept génial, en attendant, je vous conseille de lire le résumé sur le site si ça vous intéresse, et de vous inscrire, que je puisse en parler avec quelqu'un.

jeudi 8 octobre 2009

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J'ai toujours été fasciné par la manière dont l'inspiration vient.

C'est derniers jours, c'est ma petite gym. J'ouvre une page Word blanche et j'attends que ça arrive. Je consulte mes liens, j'écoute de la musique, et y'a toujours une petite histoire ou une petite révolte qui en sort. Sauf quand je suis vraiment trop fatigué, mais enfin. Je l'avais dit dans le premier article. Je me demandais toujours si mes blablatages pouvaient intéresser qui que ce soit… Je suis toujours étonné que ça soit le cas. C'est amusant de lire les stats de lecture des articles, surtout. Le grand gagnant est la note sur le catch ! Sans déconner. Avec la critique de Muse juste derrière (mais je suspecte que ceux qui sont tombés dessus ne cherchaient pas qu'une critique).

Ce sont des choses que j'avais envie de faire depuis un bail. J'attendais une occasion. Écrire pour un magazine, un webzine, quelque chose du genre. Je l'ai fait quelquefois (et ça c'était très bien passé) mais je manquais de la confiance nécessaire pour franchir le pas… Jusqu'à ce qu'on m'y force. Depuis que la porte de ce blog est ouverte, je me surprends à écrire à la fois des choses de plus en plus personnelles (sans être systématiquement dépressives) et à la fois des choses plus… Généralistes. Par exemple la note sur Laurel d'il y a quelques jours. Diantre si en finissant de l'écrire j'étais pas en train de me dire "la vache, le pavé énervé sur un truc complètement trivial avec les 2/3 juste en description de soap opéra, ça va être un sacré bide". Et résultat, on ne m'a jamais autant parlé d'un article sur MSN que de celui-là.

C'est le genre de coup qui vous zappe petit à petit l'angoisse de la page blanche. Déjà parce que le soutien est important pour ça, ensuite parce que je sens mon petit univers d'écriture s'étendre petit à petit… Et je suis d'ailleurs impatient de savoir jusqu'où il va s'étendre. J'aimerais bien continuer à explorer l'univers de "The Living Daylights" par exemple, même si personne ne m'a dit ce qu'ils pensaient de ce texte par contre (non, ceci n'est pas une supplique pour avoir des comms dessus :p).

C'est ce qui à précipité la chute de mes anciens blog en grande partie, l'absence de retour direct. Il suffisait de trois ou quatre articles sans commentaires pour que je fasse "bon, ben, plus personne ne me lit, alors à quoi ça sert que je publie mes écrits". Ce qui a sans doute été le grand génie de la si chère qui m'a "obligé " à ouvrir ce blog : me coller tout de suite un outil de statistique dans les pattes. Et donc, je me rends compte que depuis deux semaines, vous êtes entre 20 et 30 à venir chaque jour jeter un œil ici, avec un record absolu avant-hier a une cinquantaine, et des tas d'autres chiffres divers qui disent que ça marche pas mal.

Du coup, oui dans un sens j'ai moins peur d'écrire tout et n'importe qu’ici. Je ne sais pas trop comment vient l'inspiration pour les autres. Je sais que pour ma part, je dois toujours écrire à ou pour quelqu'un. Et il n'y a rien de plus grisant d'être lu par la personne pour laquelle on écrit... Allez, vais encore ouvrir un nouveau document Word. J'ai d'autres choses à vous raconter.

[Pas une vidéo] Grande, puissante et jolie

Maïa, Ecrans et même NRJ en ont parlé donc pour une fois, je vais suivre le mouvement : vous avez l'esprit mal tourné. Vous salissez même d'innocents programmes jeunesse. Et je le prouve :

mercredi 7 octobre 2009

[Pas de l'actu] Epic win

Quoi ? Mais non, qu'est ce que tu veux qu'ils en aient à fiche des premières images concept du prochain jeu Disney sur Wii ? Et puis c'est quoi ce titre naze, "Epic Mickey", c'est une blague ? Non, ça va de nouveau être un truc mignon tout joli à la con, je vais pas mettre ça sur le blog. Montre l'image de la couverture ?

Attends, quoi ? Heu, montre les autre artworks... ?

...QUOI ?

mardi 6 octobre 2009

[Pas une vidéo] Keith Loutit - Bathtub IV

Vu sur le blog écrans de Libération : des vidéos usant de la technique du "Tilt Shift". Ou comment donner à la réalité des airs d'un immense rassemblement de jouets ou d'un film en pâte à modeler. Un peu de poésie dans un monde de brutes, constatez par vous même.

[Artistothon : Opération Placard Propre] Un point sur l'opération...

Rapidement, un point sur la grande opération caritative que nous avons lancée il y a maintenant une semaine. Tout d'abord, le total des fonds récoltés jusqu'ici :

46€

Mmmh. Je vous avouerais que c'est bien, mais pas top. Il vous reste encore... 43 heures pour faire péter le compteur (je le rappelle, par ici). Je me permets de vous aguiller sur quelques-unes des très bonnes affaires sur lesquelles il reste à enchérir, et je le rappelle : frais de port gratuits pour toute commande.

On commence par de la jupette rose/rouge. C'est basique, c'est efficace, ça va avec tout, c'est girly sans être full tapage, taille 38 et surtout c'est à un prix carrément honteux : 1,50 €. C'est par là.


Fashion victim, il te manque quelque chose, mais tu ne sais pas quoi. Moi si : c'est taille 36/38, rayé blanc/noir/gris et avec une illustration signée Alexina t. en transparence qui fera que tu pourras attirer des regard sans te caresser les tétons. Le meilleur ? Ca coûte 2€. Get it. NOW.

Ensuite, dans un style plus grunge et post-punk, on a ce t-shirt. Enfin là, on voit pas bien l'illustration, mais croyez-moi, elle vaut le coup. C'est du taille L, c'est à 4,50 € pour l'instant... Enfin, vous verrez bien mieux en cliquant ici.


Et le meilleur pour la fin : chemisier Zara blanc/noir taille 36. Le truc qui rends aussi bien pour jouer les executive woman au boulot que pour vous la jouer total look secrétaire perverse dans un concert métal. Le prix ? Moins. Encore moins. 3,50€. Oui, c'est du vol. Foncez.

Et rappelez vous, une enchère, c'est un chaton mignon sauvé. Faites-le pour les chats. Donnez.

[It came from LINKSVILLE !] www.cesmes.fi

Je ne vais même pas vous expliquer le principe de ce site. Cliquez ici. Baladez votre souris sur les ronds. Rafraichissez la page. Recommencez. Rafraichissez la page. Recommencez... (Suggestion d'accompagnement : en jouant avec ça dans un autre onglet.)

[Pas des histoires] The Living Daylights (P. 01)

Une vieille carcasse au milieu des débris. Il n'avait peut-être qu'une cinquantaine d'années tout au plus, mais dans ce temps là, il était hors d'âge. Il était de ceux qui avait vu le feu se déchaîner, les pays les plus soit- disant civilisés s'écrouler les uns après les autres, les immeubles tomber à terre, et la plupart des êtres fuir ou périr. Birmingham n'était plus qu'un tas de gravats, de pans de mur ne cessant pas de s'effriter, et de sable gris.

Voilà peut-être pourquoi il était encore vivant en cet instant. Avec ses touffes de cheveux gris sur le crâne, avec son dos recourbé, avec son visage buriné, il se fondait dans ce décor. Voilà douze jours qu'il avait commencé son périple. Petit à petit. Qu'importe si son voyage lui prenait le reste de son existence. Après tout, depuis que tous ses proches ont péri et que sa maison a commencé à s'écrouler à son tour, il n'avait plus grand-chose à faire chez lui. Alors, il s'est trouvé une mission, et s'est promis de la mener jusqu'au bout.

La cane frappait le sol avec un rythme de métronome. Le pommeau sur lequel sa main s'accrochait semblait déjà usé par les kilomètres. Derrière ses petites lunettes rectangulaires, il voyait le centre commercial éventré, les tours des banques à terre, un sex-shop dont il ne restait plus que l'enseigne de néon au sol. Cette société n'avait eu que ce qu'elle méritait depuis le début. Ses pas trainants laissaient une marque oblongue dans le sable poussiéreux qui recouvrait le bitume craquelé. Ses doigtés étaient serrés sur sa sacoche alors qu'il avançait toujours en clopinant.

Il jeta un œil sur sa montre à gousset en toussant un peu. Presque vingt-deux heures. Bientôt treize ans que l'Europe n'avait plus vu la couleur d'une nuit. Les dernières montres fonctionnelles et réglées étaient le seul moyen de savoir ce qui était le jour et l'heure selon leurs anciens codes. L'ironie ayant bien sûr voulu que le temps s'arrête le jour du passage à l'heure d'hiver. Il remonta le précieux objet pour s'assurer de ne pas perdre ce point de repère tout en cherchant des yeux un abri pour la nuit.

Soudain, un bruit assourdissant se fit entendre derrière lui, et un sentiment désagréable de profonde lassitude s'empara de lui. Ça allait recommencer, comme chaque soir ou presque. Sa main se grippa à nouveau sur la tête de cheval en haut de sa canne.

Le Frankenstein mécanique, sorte de voiture constituée de débris trouvés sur toute sorte de carcasses et son équipage beuglant approcha à vive allure avant de s'arrêter non loin de lui. Il s'arrêta net. L'assemblée s'attroupa autour de lui. Quatre jeunes. Seize ans tout au plus. Habillés de loques de vêtements maladroitement recousus.

"- Vas-y le vieux, fille le sac, tout de suite, ou on te marave !
- …Partez. Je ne vous ferais aucun mal.
- Putain, ferme ta gueule quand j'te cause !"

Le chef de la petite bande, ou le plus inconscient en tout cas, lui planta un canif sous la gorge avec le visage plein de délectation de celui qui va tuer à nouveau. Lui pensait juste qu'il aurait bien voulu être chez lui avec un thé en cet instant.

" – Aboule ou je te crève, fils de pute !
- …Voilà votre problème, à la jeune génération. Voilà ce qui vous a tué."

Il donna un coup sec de poignet. L'épée sortie de la cane alors que le fourreau tomba au sol dans un claquement, et trancha la main de l'agresseur avec le coutelas. Bruit grotesque quand l'ensemble tombe au sol. Un ange passe. Un hurlement strident accompagné de bordées d'injures. Regard paniqué dans le reste de l'assemblée. Un instant d'hésitation. Un instant de trop.

L'épée coupe d'abord une tête. Puis s'enfonce dans un ventre au son d'un long hurlement se dégonflant petit à petit comme une radio à laquelle on aurait ôté les piles. Le troisième tourne le dos. L'épée passe entre les côtes, transperçant le cœur de part en part. Quelques secondes à peine sont passées. La rue est couverte de sang. Le vieux grommelle. Il en a sur le visage. Il toussote. Il se rapproche du corps du premier, essayant désespérément de se trainer à l'abri avec son moignon. Il lui jette sans élever la voix d'un décibel.

"…Vous ne respectez pas assez la vieille école."

La lame s'abat. Quatre de moins. Il essuie le sang dans les haillons. Sur son costume noir, au moins, le sang ne se voit pas. C'est ce qui devait en tromper beaucoup. Il rassembla sa cane, et repris son chemin en claudiquant, sans un regard en arrière sur les corps morts ou agonisants. C'était juste plus de son âge, ces bêtises. Oui, il lui faudrait un bon thé.

lundi 5 octobre 2009

[Pas une vidéo] Smalin - Beethoven 5th Symphony (No. 5, graphical score animation, allegro)

Voyez la vidéo si dessous. Est-ce :
1) Le morceau en braille.
2) Le morceau en morse.
3) Un moyen de visualisation par instruments des grands morceaux de musique classique.
4) La bande-annonce de Classique Hero (Vendu avec 30 violons électroniques, 10 contre basses, 10 viole, 10 instruments à vent divers pour seulement 2 500 €).

[Pas une critique] District 9

Un gigantesque vaisseau alien arrive sur Terre, et plane au-dessus de Johannesburg. Au bout de trois ans, les humains forcent l'entrée du vaisseau. Ils trouvent des aliens faibles, affamés, visiblement venus sur Terre pour trouver refuge. Ils décident de les installer dans un camp de fortune. Trente ans ont passé, le camp de fortune et devenu un bidonville pour plus d'un million d'extra-terrestres, les humains de Johannesburg ne veulent plus des aliens par pur racisme. Un autre camp de tentes est construit bien plus loin. Seulement, la loi étant ce qu'elle est, même les aliens doivent se faire annoncer leur "déportation" vingt-quatre heures à l'avance. Donc une opération est mise en place pour leur faire "signer" un papier. Un bureaucrate un peu neuneu et bas du front est mis au commandes… Et c'est là que les ennuis commencent.

Et donc là, je suis censé débuter la partie "critique" à proprement parler. Mais ça va être plus compliqué que prévu. De cette intro, vous pourriez déduire que nous sommes face à un xième clone d'Idependence Day. En fait, District 9 est autant une fable touchante et magnifiquement écrite sur le racisme ordinaire et ses conséquences dramatiques qu'un film d'action vraiment énervé. C'est autant une histoire d'apprentissage du courage et de la valeur de la vie qu'un film d'horreur / thriller un brin trash. C'est autant un brûlot politique féroce qu'un des meilleurs divertissements de l'année.

Le talent de cette tentative de science-fiction réaliste étant sans aucun doute d'arriver si bien à nous attacher à son antihéros, à retourner constamment les lignes du bien et du mal, de l'égoïsme et de l'intérêt commun. De ce fait, le film tient en haleine de bout en bout, et on ne voit que rarement passer les pourtant presque deux heures que durent le film.


Je dis "que rarement" parce que c'est là qu'à mon sens se trouve le véritable point faible de District 9. Bien que produit par Peter "Seigneur des anneaux" Jackson, le film est la première réalisation d'un certain Neill Blomkamp, et malheureusement par moments ça se sent. Le début du film est réalisé et clairement évoqué comme si une équipe documentaire filmait un sujet sur cette évacuation et sa préparation caméra à l'épaule. Bien, l'idée peut être très séduisante. Mais quand ce procédé est gardé pour ainsi dire tout le long, en particulier dans des séquences où notre/nos héros sont forcément seul dans un coin, ça sent juste la fausse bonne idée.

Niveau maquillages (certaines prothèses en latex sont discutables), montage (les plans frénétiques c'est bien, comprendre ce qu'il se passe c'est mieux) et composition des plans, Blomkamp aurait sans doute pu faire mieux. Mais les effets spéciaux numériques sont extrêmement bien réussis, et avec un tel script en main, il pour un premier film, on est déjà en présence d'une petite pépite.


Au final : On sort de Disctrict 9 sonné, vaguement interrogatif, mais étonné de se rendre compte qu'il existe donc bien un cinéma à grand budget alternatif. Il y a une leçon sur l'humain dans ce film, pas dicté par une voix off, mais juste explicitée dans son histoire de A à Z. Rien que pour ça, et malgré ses lacunes évidentes, je ne peux que vous recommander chaudement d'y jeter un œil.

District 9, un film de Neill Blomkamp avec Sharlto Copley, David James, Jason Cope... (1h50) sorti le 16 septembre 2009.

dimanche 4 octobre 2009

Je raconte des histoires

J'ai envie de vous raconter une histoire ce soir. Mais je ne sais pas encore laquelle. Le problème, c'est que je ne suis pas capable d'écrire une histoire "normale". Faut toujours qu'elle tourne ironiquement, tôt ou tard.

Prenons l'exemple d'une de celle dont je suis le plus fier, un conte de noël que j'avais écrit pour le webzine du site Arcanes y'a presque trois ans (qui avait d'ailleurs été très joliment mis en page et illustré, page 1 page 2). Mmh, bon, je vais attendre ici le temps que vous la lisez si ce n'est pas encore fait. Bon, donc, voilà ma vision d'un conte de fées. Ça commence bien, ça se termine avec beaucoup d'ironie. Et c'est toujours pareil quand j'écris ce genre d'histoires. Une certaine Fleur Sauvage m'avait dit y'a quelques années que je ne suis pas capable d'écrire une histoire d'amour qui se passe bien ou se termine bien. J'ai quand même déjà poussé le vice jusqu'à faire tomber un toit de cathédrale sur la tête d'une prétendante d'un de mes personnages, for christ sake.

C'est bizarre je suppose de vouloir en parler si souvent juste pour dire "ça finit mal". C'est peut-être une envie de mettre d'éventuels lecteurs en garde contre le piège dans lequel je suis moi-même tombé. Sans doute aussi d'exorciser ces cicatrices d'histoires passées. Non, je n'ai pas encore fait leurs deuils. C'est con à dire hein ? C'est quelque chose qui ne passe pas, chez moi. Ce sont des choses gravées trop fort dans ma chaire et dont je ressens un trop grand manque, qui doivent forcément m'en éloigner.

Mais encore une fois, je suppose que ça rend ces histoires meilleures. Au fond, y'a qu'une façon d'écrire une histoire qui tourne bien. Y'a une infinité d'écrire une histoire qui tourne mal. Je suppose que c'est pour ça que beaucoup de cinéphiles conspuent les happy endings : elles sont trop prévisibles.

Ce qui me gêne vraiment au fond, c'est de savoir si je suis juste ironique par volonté de compliquer un peu la vie de mes chers personnages, ou si c'est juste... Être aigri de ne pas pouvoir les vivre vraiment. Parfois, je me sens comme un gamin qui construit un magnifique château de sable et, s'apercevant qu'il ne pourra jamais habiter dedans, décide au dernier moment de le ravager à grands coups de pelle dans les tours. Ca, ou le côté "ah, mes histoires se terminent toujours mal alors ? Ah d'accord, bon, les leurs aussi". Ou je reproduis juste ce que je connais.

Y'a une expression américaine qui dit qu'on écrit ce qu'on sait. Je pense qu'on écrit ce qu'on veut, au sens, désir profond du terme. Le monde imaginaire dans lequel on aimerait vivre, les histoires dont on voudrait faire partie, les ennemis qu'on aimerais vaincre, les amis qu'on aimerait avoir. On écrit plus facilement sa vie rêvée que sa vie actuellement, on écrit plus facilement ses espoirs fous que la banalité... Consciemment ou inconsciemment.

J'écris mieux en format court aussi, pour mettre juste des instants de vie. C'est comme ça que ce crée le mieux un univers pour moi. Des histoires de deux trois pages, ça permet de capter l'essence de quelque chose sans se lancer dans un pavé de 300 feuilles. Faudrait que je démarre une nouvelle fiction écrite à mettre ici, mais sur quoi...

Enfin, bref. J'avais envie de vous raconter une histoire ce soir.

[Pas un clip] Just Jack - Doctor Doctor

J'y peux rien, quand j'ai une chanson dans le crâne, faut que tout le monde en profite. Surtout quand la chanson est dansante, très bien écrite et le clip bien barré. Doctor doctor, can't you see, my mind's been playing jokes on me...

samedi 3 octobre 2009

It came from LINKSVILLE ! (Un)

UN Mesdemoiselles : piéger le mec de vos rêves, c'est facile. Il vous faut juste une boîte assez grande.

DEUX Bayonetta : cette fois, avec une vraie actrice.

TROIS Chauffe Marcel, allez messieurs dames, chanson d'amour !

QUATRE Perdre son temps, leçon 1 : le jeu flash à la con.

CINQ Le calendrier des Dieux du Stade : Disney Édition.

SIX Naïveté n'est pas toujours synonyme de connerie. Juste, parfois.

SEPT English only : HBO vous propose de participer à la première série télé interactive, enfin, ça, faut suivre.

HUIT Nouveaux processeurs de chiens : pour les joujoux, parfois, il faut savoir dire non.

NEUF Pas le temps de regarder 2 ans de vidéos virales sur You Tube ? D'accord, donnez-moi 4 minutes.

DIX Sciences Po : une autre vision du journal scolaire, une autre définition de l'expression "corps étudiant".

Et naturellement, on finit par Jude Law, Monica Bellucci et Asia Argento sur le duo U2 / Coldplay. Ou pas.

vendredi 2 octobre 2009

. . .

Trop. Fatigue. Sommeil. Journée. Grosse. Note. Demain. Hhhhuuunnng.

*s'écroule*

jeudi 1 octobre 2009

Où on parle grandeur et décadence des blogs et bloggeurs

Ca c'est passé aujourd'hui, à 12h30 environ et c'est, à mon sens très symptomatique de tout ce qui va mal dans le milieu des blogs et des crises d'égo qu'ils occasionnent.

Je résume rapidement le psychodrame : si vous fréquentez un tant soit peu le milieu des blogs BD, vous devez connaître Laurel et son "Un crayon dans le cœur". Le blog existe depuis facilement quatre/cinq ans et a permis à son auteur de réaliser une flopée d'illustrations pour divers médias, d'être publiée dans Spirou et de sortir six albums en librairie avec des ventes très correctes. Le dessin de Laurel est souvent plutôt doux, tout en rondeurs et en couleurs vives, mais soyons franc, ça n'est pas ce qui a fait le succès du blog.

Non, c'est plutôt à la fois la tendance de son auteur à exhiber sa vie privée et celle de sa fille Cerise, à lancer des débats sur des sujets prêtant à controverse en mettant les deux pieds dans le plat sans une once de diplomatie et à montrer son physique régulièrement à commencer par ses décotés vertigineux et les opulents monts qu'ils cachent à peine. Et la partie qui nous intéresse illustre à merveille mon propos : en 2006, Laurène sort longuement avec un autre BD Blogeur, Fabrice Tarin, et en parle en long en large et en travers sur son blog. Le point culminant étant un canular qu'ils ont fait ensemble pour l'écho des savanes et qui aura des répercussions pas drôles du tout, où Laurel est, disons, fidèle à elle-même.

Courant de l'été, Laurel laisse passer plusieurs notes insinuant fortement qu'elle trompe Tarin avec Frodon, un de ses amis. 22 novembre 2006, Laurel annonce sa rupture avec Fabrice Tarin par une note fleuve sur son blog suivie de notes où elle officialise sa relation avec ledit Frodon, qu'elle a depuis plaqué, etc.

Et donc, ça, c'est passé aujourd'hui, près de trois ans plus tard, à 12h30 environ. Laurel publie sur son blog une note contant par un dessin comment, en plein Festiblog ce week-end, au centre-ville de Paris, Tarin est venu faire un scandale au milieu de ses dédicaces. Ils étaient tous deux présents pour dédicacer leurs albums respectifs, Laurel proposant en exclusivité la BD tirée de son blog mais comportant bon nombre d'inédits, forcément subitement bien peu flatteurs pour Tarin.

Laurel publie donc un dessin lapidaire envers son ex accompagné d'un commentaire au diapason. Dans les commentaires, Tarin réplique moins d'une heure après pour expliquer qu'il a aidé Laurel à avoir la garde de sa fille et un appart, et donc que son attitude est honteuse. 12h30, donc, et vous allez enfin comprendre où je veux en venir. Nous sommes quelque chose comme douze heures plus tard à l'instant où j'écris ces lignes.

Et la note en est à 146 commentaires.

Cent. Quarante. Six. Pour une bataille vaguement sordide qui ne concerne que les deux intéressés. Cent quarante six "Laurel est vraiment une pute de l'avoir traité comme ça" ou "Laurel ont est avec toi, avoir fait un scandale comme ça au milieu du salon c'est honteux". Un toutes les cinq minutes en moyenne, pendant douze heures.

Je suis peut-être le seul choqué par ce genre de proportions, et vous allez justement me dire qu'au fond, je suis en train de faire un commentaire à cet article, et vous n'aurez peut-être pas tout à fait tord. Mais sincèrement, je me demande que cherchent tous ces gens qui commentent une affaire si privée entre deux êtes, affaire qu'ils ne connaissent que par leur description biaisée des "faits" ? L'approbation d'une des deux parties ? Avoir un instant de gloire avec une note réponse ? Ça n'est pas comme s'ils avaient le moindre début de poids dans une telle histoire.

Ce qui me fait rire jaune, c'est de me souvenir des notes horrifiées de Laurel sur la Star Ac et la télé-réalité en général. Pourtant, si étaler à point sa vie la plus privée n'est pas le summum total de l'exhibitionnisme, je ne sais pas ce que c'est. Et pourtant, cent quarante-six fois, des personnes qui ne les connaissent pour la plus part ni d'adam ni d'eve se déchirent parfois littéralement pour eux.

Cette nuit, Tarin a publié une note montrant les courbes de trafic de son blog, subitement passées de 5 000 à 10 000 visiteurs dans la journée alors qu'il n'a publié aucun nouveau contenu dessus. Et en voyant ça, j'en venais à me demander ce que je trouverais le plus cynique. Que tout ceci soit juste un canular pour faire du buzz entre les deux ex, ou que cette mascarade soit bien vraie.

En attendant, en parlant de blogs et de chiffres de visites, deux petites choses. Après un peu plus de trois mois d'existence, ce blog devrait passer aujourd'hui la millième visite. Je voulais donc juste en profiter pour vous remercier, vous tous, mes chers lecteurs pour votre silencieuse présence. C'est con à dire, mais rien que voir les chiffres s'égrainer sur ce compteur me donne l'envie de continuer à écrire, puisque ça me prouve que vous y revenez. Merci encore, donc.

Et pour ceux qui veulent lire un vrai bon blog réalité, je vous renvoie au http://rekichan.canalblog.com/ pour lire, jour après jour, la vraie vie d'un prof dans une classe de primaire à l'heure actuelle. Bien loin des clichés vielle France type "petit Nicolas" qu'on nous refourgue à tour de bras ou des mots de réacs sur les profs j'm'en-foutistes rien fouteurs, c'est une petite lecture à la fois inquiétante et amusante. Et oui c'est une copine qui l'écrit, mais même, c'est juste bien.

N'empêche que ce n’est pas moi qui irais raconter ma vie pendant trois pages, au moins, moi. Oups, wait a minute…

[Pas un clip] Jonathan Coulton - I Crush Everything

Dites, dites, je peux encore mettre une chanson de mon cher JoCo ? Ah non, mais cette fois c'est pas pareil, c'est une balade mega douce sur une pieuvre en déficit d'amour propre qui est amoureuse d'un bateau. Merci !