[Pas un clip] Nyle - Let The Beat Build

Je sais, vous n'aimez pas le rap. Mais vous allez aimer ça. Clip tourné en une seule prise, son prit directement de la source. Dans une école de musique, bien sûr. Mais n'empêche que la réalisation calme, et que la chanson est un de ces machins assurés de vous redonner la banane. Je vais pas dire, "mérite beaucoup plus de buzz que les baby baby à poil", juste, vous savez, le penser très fort. Play it, Sam.

Les chats sont les gamins des geeks

Ce n'est qu'une théorie fumeuses suite à un commentaire reçu sur la première note, mais suivez là un instant. Pourquoi les geeks de tout bord passent la moitié de leur blog à mettre des photos de leur chat emmitouflé dans des couvertures, des pots, des paniers, qui jouent sur l'écran, sur le clavier, etc ? Simple. Parce que les geeks semblent tous intimement persuadés que leur chat est le plus beau, le plus grand, le plus merveilleux, le plus intelligent, le plus kawaii de tous. Fatalement. Exactement l'attitude qu'ont les jeunes mères avec leurs gamins. Sauf qu'un chat ne vous gueulera pas dessus que vous êtes une mère indigne à 12 ans, ne se shootera pas outre mesure dans votre dos et viendra vous câliner quoiqu'il arrive de temps à autre.

Donc, les chats sont les gamins des geeks. Ils les maternent à mort, leur donnent des prénoms aux fortes significations personnelles pour la plupart et photographie / filment / décrivent leurs histoires avec force détails amusantes. Mais, et malgré toute l'affection sincère que j'ai pour les bêtes à poil hein, ce ne sont que des frikkin CHATS. Il faut respirer, quand même. Enfin, oui, je suppose que viendra un temps où je ressentirais un tel sentiment et je chercherais à le partager. Je ne critique pas, je constate simplement. Quand on commence à traiter les chats comme des mioches, ça... Heu... Je suppose que ça veut dire quelque chose sur notre société, mais je n'en ai aucune fichue idée, je ne sais pas où je voulais aller avec ça. Bref.

Inductio

Bon. Alors, avant qu’on me traite de connard prétentieux, je précise : foncièrement, je n’ai rien contre les skybloggers. J’en viens même parfois à penser qu’il faudrait leur laisser la vie sauve. Après tout, ce sont des animaux comme les autres. Ceci est simplement une indication à titre informatif. Vous ne verrez pas de photo 2 mé kopin 2 la 6emD 2 plésiiiii. Ni de mon chat ki sapel peluch trop kawaiiiiiiii mdrptdr. Ni de mon âme tourmentée et que j’écoute slipknot en pleurant depuis que la belle Guertroude m’a quitté. Non. Vous trouvez tout ce qui peux me plaire, soit, billets d’humeur, petites histoires, critiques, dépotoir à liens de la toile divers et variés, coups de cœur, messages personnels, tout.

Tout, parce que jusqu’ici, je m’imposais toujours des règles, des codes, des cases. Parce que c’était jusqu’ici plus simple de me poser des limites dans les n’importe quoi, une petite ligne avant de sombrer dans la semi-démence. N’écrire que ceci, que comme ça, que dans une catégorie, une forme, un style précis, pour ne pas trop m’éparpiller. Mais le fait est que, je suis comme ça : éparpillé. Je peux sortir aussi bien trente lignes sur la mélancolie de l’hiver que sur Arthur qui rachète Ouï FM, que sur mes histoires d’elfes psychopathes sexuellement intéressés. Alors, pourquoi ne pas le faire, me demandait très justement une javellisée amie en créant ce dit blog pour être sûre que je m'y mette ? Une impression persistante que ça n’intéresse que moi déjà, et j’ai toujours voulu éviter le côté égonombrilliste des blogs. Manque de confiance générale aussi, sans doute.

Vient un temps où il faut bien se lancer et voir ce que je peux faire. Nouvel endroit, nouvelle philosophie, bon vieux flow sans doute. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Voilà un joli nouveau cadeau gratuit. Merci moi ! De rien moi.