Move out, move on, move in

Ça y est.

Installé dans ce que je suis bien forcé d'appeler mon "Chez moi", dans le sens où, tout doucement, je commence vraiment a m'y sentir chez moi. Nouvelle adresse, nouveau numéro de téléphone, nouveau job (pour lequel je suis apparemment en CDI pour de bon cette fois)... Oui, ça remue pas mal. Va venir maintenant l'apprentissage accéléré de la notion de gestion de budget, mais je ne m'en fais pas trop. Peut-être à tort. On verra bien. Je ne veux pas stresser pour ça.

Peut-être que je suis encore dans une certaine euphorie d'ouverture, un rush de "c'est tout neuf donc c'est génial". Faut dire à ma décharge que je ressens un vrai poids soulevé de ma poitrine. Ça va juste, généralement mieux, sur tous les points. J'ai même paumé du poids ! Cinq kilos en moins de deux mois et je vous jure que je m'alimente bien et régulièrement. C'est totalement passionnant. Parlons de tarte.

Pouf pouf.

Bref. C'est un drôle de sentiment en ce moment. Cet appart correspond vraiment à ce que je voulais en faire, a, comment je voyais mon petit lieu de rêve. Je m'y sens déjà chez moi, pourtant j'ai encore du mal à y croire dans un sens. J'ai l'impression que dans une semaine ou deux, quelqu'un va débarquer pour me faire "bon, allez, fini les vacances, t'as assez profité là, retour aux emmerdements et plus vite que ça". Mais c'est agréable ce sentiment de véritable liberté. Presque grisant dans un sens. J'aime le fait de ne plus avoir de compte à rendre sur ma vie...

Oh, je vous laisse. Je vous reviens bientôt, mais là y'a de l'orage. Et je veux voir ça.